Le silence des déserts immenses
Sous l'écrin bleuté d'un ciel sans nuage,
Se déploie l'immensité d'un désert, sage.
L'esprit s'envole au-dessus de ces dunes,
Dans un voyage où le temps opportune.
Le sable, en ondulations douces, converse
Avec le vent, narrateur de l'univers.
Dans ce dialogue, l'écho d'une terre immense,
Révèle la splendeur de son silence.
Chaque grain, témoin millénaire,
Raconte les épopées éphémères
Des pluies bienveillantes, rares visiteuses,
Éphémères larmes de nuages, précieuses.
L'aube étend son voile rose et or,
Peignant l'infini sans décor.
Le soleil, en monarque absolu,
Déploie ses rayons, éclats résolus.
Midi, l'astre au zénith, commande
Le règne du silence, offre gageante.
Sous cette couverture d'or et de feu,
La vie, en retrait, murmure un adieu.
La fraîcheur du soir, en douce étreinte,
Réanime l'espoir, couleur de l'absinthe.
Les étoiles, sentinelles de l'obscur,
Tissent de leurs feux un futur pur.
Dans ces espaces où le vide semble roi,
Un univers de vie, secret, émoi.
Sous le voile du silence et de l'absence,
Se cache la vibrante essence.
Le désert, sage à l'âme antique,
Invite à percevoir, au-delà de la critique,
La puissance du vide, du non-dit,
Où se révèle l'infini du petit.
Comme dans la vie, souvent, le silence
Est le terreau de profondes essences.
Dans le calme, germent idées et sentiments,
Riches de sens, au-delà du temps.
Le désert nous enseigne en son sein,
Que dans le moins se trouve le plein.
Dans l'immense vide, l'opportunité,
De trouver en soi, la vérité.
Le silence des déserts immenses,
N'est pas absence, mais présence dense.
Il nous appelle à l'écoute profonde,
De ce qui fait vibrer le monde.
Ainsi, lorsque la parole se tait,
Le cœur, lui, commence à parler.
Dans ce dialogue intime, l'essence même,
De l'existence, éclat dans ce poème.
Que nos vies, souvent bruyantes, trouvent
Dans le silence, un refuge, un about.
Car dans le calme de ces étendues vastes,
Réside un secret, clé des contrastes.
Le désert, par son silence, nous enseigne,
L'art de vivre, subtil et sans enseignes.
Une leçon d'être, au-delà du paraître,
Dans la quiétude, le véritable maître.
A travers ce voyage immobile, contemple,
La magnificence de l'instant, temple.
Le silence des déserts immenses,
Un hymne à la vie, à son essence.
Dans ce sanctuaire de paix et de lumière,
L'homme redevient poussière,
Mais dans cette humble condition, trouve,
La grandeur de l'être, quête de l'âme, épreuve.
Ainsi se clôt ce voyage au cœur du vide,
Où résonne l'écho d'une présence limpide.
Le silence, loin d'être un simple manque,
Est un espace où l'âme se déhanche.
Dans le désert de nos vies parfois désertes,
Un oasis de sens s'offre, ouverte.
Le silence des déserts immenses,
Une invitation à la danse de l'existence.
La voix du silence, puissante, insoupçonnée,
Dans ses vastes couloirs résonnée,
Nous guide vers une profondeur inconnue,
Où réside la vérité, nue.
Et dans ce monde où le bruit souvent prévaut,
Le silence offre son écho, cadeau.
Laissons-le nous porter, à la découverte,
Des territoires de l'âme, cartes ouvertes.
Le silence des déserts immenses,
N'est pas vide, mais présence intense.
Un voyage au-delà des mots,
Où se révèle le plus beau.
Le désert, dans son immuable sagesse,
Nous enseigne la force de la tendresse,
La puissance du calme, de l'écoute,
Dans un monde où tout s'agite, tout s'émoue.
Le silence, cadeau des vastes étendues,
Dans nos cœurs, peut-être méconnu,
Est un appel à redécouvrir,
La beauté de vivre, la joie de sentir.
Que ce poème soit une invitation,
A chercher dans le silence, l'inspiration.
Le silence des déserts immenses,
Un chemin vers soi, lumière immense.