Dans le silence ému de l’aube naissante,
Où l’horizon s’embrase de mille feux ardents,
S’insuffle l’esprit du temps, douce complainte incessante,
Qui dans ses bras de brume enlace le vivant.
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Là, commence le chant, le temps des changements,
Un murmure porté par des vents convergents,
Un souffle, une énergie, en coeur avec le temps,
Sculptant les destinées d’un pinceau flamboyant.
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**Le cube des saisons, métaphore filante,**
Tournoie et s’épanche en flots tourbillonnants,
L’été s’efface, l’automne s’implante,
Et l’hiver en son giron, clôt l’amoncelant.
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Passent des jours, filent des heures en cortège,
Des rires aux larmes, en rivières voyageant,
Sur chaque visage, le temps grave son sillage,
Façonne de son art éphémère et changeant.
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**Dans l’éclat d’une rosée, merveille matinale,**
La lumière se pose, douce réverbération,
Tout n’est que cycle, rotation sidérale,
Dans ce ballet des ères, éternelle rotation.
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Le cœur des hommes, à l’unisson des astres,
Bat au rythme des jours, à l’ombre des mystères,
Étreint par le temps, par ses mains de marbre,
S’étreignant au gré des passions éphémères.
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**Ode à la pureté de l’instant fugace,**
Au souffle du vent sur les toits de la cité,
Le temps est passage, et dans son ample espace,
Chaque âme y trouve son écho, sa clarté.
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Les saisons tissent leur toile d’éternité,
Dans l’encre de nos vies, où chaque trait est posé,
Avec la minutie de l’artiste appliqué,
Qui contemple son oeuvre, jamais achevée.
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**Et voici que fleurit, en cette danse ancestrale,**
La symphonie des couleurs, palette émotionnelle,
Chaque nuance est un cri, un murmure vital,
La vie en ses nuances, mer immense d’émotions.