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Le Temps Évanoui

Dans ‘Le Temps Évanoui’, le poète Silvain nous entraîne dans un voyage à travers un désert symbolique, où chaque grain de sable représente les souvenirs éphémères d’un amour et des rêves inassouvis. Cette œuvre magnifiquement tissée interroge la nature du temps et notre quête incessante d’éternité malgré son implacabilité.

Le Temps Évanoui

Au cœur d’un désert sans fin, où les sables se font échos du passé,
Errant, sous un ciel aux nuances d’ocre et d’indigo céleste,
Vivait un peintre en quête d’inspiration, Silvain de son nom éthéré,
Dont l’âme sensible, tel un prisme, rejetait l’éclat fugace du temps.

Sous l’immensité onirique d’un firmament aux secrets muets,
Ses pas, souples comme les brises d’un soir d’été, foulèrent
Des dunes aux formes mouvantes, comme les méandres d’une mémoire oubliée,
Ce désert infini, théâtre silencieux de ses songes inassouvis.

« Ô Temps, maître implacable, toi qui sculpte en silence
Les contours évanescents de nos désirs et de nos amours secrets,
Dis-moi, par quelle force futile la vie se délite,
Et comment, parmi ces sables, renaître du néant ? »
Ses paroles, portées par le vent, se dissolvaient dans l’air tiède.

Dans ce royaume d’errance et d’ombres, où l’horizon se fondait en mirage,
Une présence subtile, ineffable et discrète, venait hanter ses regards:
L’éphémère apparition d’une muse, silhouette à peine esquissée
Par le jeu capricieux de la lumière et des reflets altérés.
Ce fut une vision fuyante, semblable à un doux rêve interdit,
Dont l’essence, pourtant, réveillait en lui une nostalgie infinie.

Silvain, accompagné de ses pinceaux et de son esprit tendu,
Tissait, sur la toile sonore du silence, les reflets d’un amour cadenassé,
Un amour ouaté, secret, qui ne pouvait éclore
Car le destin souvent abrite en son sein des chagrins muets.
Là, sur le vaste parchemin du désert, son cœur en émoi s’animait
À l’image des dunes ondulantes : chaque crête, chaque creux, porteur
De l’empreinte d’une tendresse jamais dévoilée aux regards du monde.

Au fil des jours, sous l’observation bienfaisante du soleil mourant,
Le peintre esquissait des paysages empreints de mélancolie,
Articulant en gestes délicats l’indicible tragique de l’instant
Où le temps, inévitable, figeait la vie en un tableau de détresse.
Dans le murmure du vent, il semblait écouter les confidences
D’une âme jumelle, perdue dans les brumes de l’impossible.

« N’est-ce point là l’inexorable passage des heures,
Celui qui emporte en son sillage l’espoir et les rêves naïfs,
Laissant derrière lui une trace de labeur humain,
Fragile, éphémère, tel le dessin d’un soupir dans le sable ? »
Ces interrogations se mêlaient aux couleurs vibrantes
De ses toiles, chacune déclarant en silence une passion interdite.

Les nuits, enveloppées de douceur et d’amertume,
Se faisaient longues et rythmées par le chuchotement des étoiles.
Dans l’obscurité, la muse invisible dansait avec les ombres,
Révélant au peintre l’illusion d’un amour révolu et inassouvi.
Elle apparaissait, miroitante, dans le regard des dunes,
Éveillant en lui le souvenir d’une tendresse scellée par le destin.

« Ô muse, silencieuse compagne des heures incertaines,
Ton image se fraye un chemin à travers le voile du temps,
Mais ton amour, comme le sable dans le vent,
Échappera à l’étreinte des hommes et des sentiments. »
Ainsi s’exprimait Silvain, en rêvant d’un instant d’éternité,
Où le temps et l’amour fusionneraient dans une danse immuable.

Les jours se succédaient, ponctués par les éclats d’un soleil
Qui traçait sur la toile du firmament les contours mouvants du destin.
Le peintre, fidèle à son art, laissait s’épanouir sur ses œuvres
La douleur exaltée d’une passion devant l’inéluctable fuite du temps.
Chaque coup de pinceau, chaque nuance de ses tableaux,
Était un hymne à la fugacité de l’existence et aux amours tus.

Mais le désert, impitoyable dans sa beauté austère,
Se faisait le témoin muet de ses élans, de ses rêves déchirés,
Où l’éternité semblait se replier sur elle-même en un soupir
Et où le passage du temps était l’unique juge des destins contrariés.
Le peintre s’accrochait à l’espérance que peut offrir l’instinct,
Tandis que le vent évoquait, en échos solitaires, des promesses défunts.

Dans la clarté incertaine d’un crépuscule aux reflets d’or et d’ombre,
Silvain contempla une dernière fois l’horizon mouvant de ce domaine,
Où jadis, dans un rêve évanescent, il avait perçu
Les contours d’un amour inavoué, d’un espoir que la vie avait trahi.
« Ô temps, impitoyable sculpteur, arrête tes sabliers,
Mais la vérité, hélas, se cache dans le sillage des dunes fanées. »

Alors, sur le sable, le peintre déposa son dernier regard,
Ses yeux pensiveurs se perdant dans la vaste étendue de l’exil du temps.
Chaque image peinte, chaque souvenir immortalisé
N’était qu’un reflet pâle d’une passion qui ne pouvait éclore.
Sa muse, désormais chimère, s’effaçait en un mirage lointain,
Laissant derrière elle le souvenir d’un amour aux ailes brisées.

« Adieu, ô rêve impossible ! » murmura-t-il, abattu,
La main tremblante effleurant les vestiges d’un pinceau devenu relique,
Car l’ombre du temps, implacable, avait emporté tout espoir
De pouvoir unir en un ultime baiser la splendeur du désir et de la vie.
Le végétal immobile du désert, témoin silencieux des passions déchues,
Scella dans son étreinte la fin d’un voyage en la mémoire d’un homme.

Dans cette scène finale, l’infini du désert se faisait le miroir
De son âme, où chaque grain de sable portait la marque
D’une existence teintée de beauté et de désolation.
Les couleurs se fondaient en un ultime tableau, une symphonie
Où le temps dispersé en poussière dessinait les contours
D’un amour secret, impossible à révéler au grand jour.

La nuit tomba, enveloppant de son voile les vestiges d’un rêve,
Laissant le peintre, tel un spectre errant, face à l’immensité de sa destinée.
« Il fut un temps, murmura-t-il dans un souffle las,
Où l’espoir et l’amour se mêlaient dans l’éclat d’un instant,
Mais hélas, dans ce monde impitoyable, le temps dévore
Les illusions que l’on ose caresser, et le destin, inexorable, s’en est venu. »

Au petit matin, alors que l’astre nouveau paraissait timidement,
Les vestiges de ses toiles se mêlaient aux sables infinis,
Rappelant à quiconque, témoin de cette tragédie silencieuse,
Que le passage du temps est le sculpteur de nos existences,
Et que tout amour, même le plus pur, se dissout dans l’éther
Et se noie, irrémédiablement, dans l’ombre d’un crépuscule fatal.

Silvain, le regard vide, contempla ses dernières œuvres,
Contrastes saisissants d’un cœur meurtri et d’une âme égarée,
Laissant derrière lui le souvenir poignant d’un art vibrant
Aux couleurs transitoires et d’un amour jamais advenu.
« Adieu, oasis de mes rêves, adieu, douce chimère,
Car, dans le vaste désert du temps, nul ne peut retenir la lumière. »

Ainsi s’achève la douloureuse symphonie du temps évanoui,
Où le destin, tel un peintre cruel, efface les traces des passions,
Et où le désir de vivre, ineffable, se dissout dans l’infini
De l’horizon mouvant et indélébile d’un monde en perpétuelle errance.
Dans le silence du désert, les échos de ses pas demeurent,
Mémoires d’un amour caché et d’un destin inévitablement tragique.

Les dunes, témoins éternelles de la quête et du désespoir,
Portent dans leur cœur de sable les soupirs d’un homme en quête,
Dont l’âme, enflammée par le désir d’un art et d’une passion,
S’est vue consumée par le temps, ce sculpteur implacable,
Laissant derrière lui, dans l’empreinte de chaque grain,
La mélancolie d’un rêve envolé et l’amertume d’une aurore sans issue.

Dans ce théâtre de l’éphémère où le temps rime avec solitude,
Le peintre et sa muse, jadis unis dans de sublimes chimères,
Sont désormais des ombres errantes, se consumant dans l’épreuve
D’un amour trop fort pour être avoué, trop fragile pour être sauvé.
Et tandis que le vent fredonne aux dunes une complainte muette,
Les derniers reflets d’un amour scellé par l’inexorable destin se meurent.

Ainsi, sous le regard impassible du ciel et des astres lointains,
Le tableau final se dessina en une cascade de tristesse pure:
Le peintre, debout face à l’horizon, contempla sa vie,
Telle une fresque oubliée, peinte avec la lumière des illusions,
Il comprit, dans un ultime sursaut de mélancolie infinie,
Que le temps, dans sa course insensible, emporte tout espoir et toute passion.

Et c’est dans ce silence, entre les souffles du vent et les ombres des dunes,
Que résonne, pour l’éternité, l’écho d’un amour jamais avoué –
Une légende douce-amère, gravée dans l’éphémère du temps,
Un hymne à la fragilité de l’âme humaine et à la beauté des instants
Qui, hélas, se dissolvent, inéluctablement, dans l’abîme d’un adieu.

Le destin s’est refermé sur le cœur de Silvain,
Telle une œuvre inachevée, figée dans l’infini de ses regrets,
Et dans le murmure du désert, l’on entend encore résonner
La complainte d’un peintre et d’un amour caché, sacrifiés
Au passage fatal du temps, impitoyable et éternel,
Jusqu’à ce que, dans un ultime soupir, ne reste plus qu’un silence infini.

En fin de compte, ‘Le Temps Évanoui’ nous invite à contempler la beauté délicate de nos émotions et à accepter la nature transitoire des expériences humaines. Peut-être que dans cette acceptation réside un chemin vers la paix intérieure, où chaque instant vécu, bien que fugace, mérite d’être chéri et célébré.
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Auteur: Jean J. pour unpoeme.fr

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