Au creux de l’écho d’un souffle, s’élève l’histoire,
D’un monde où le vent des utopies voile la mémoire,
D’une fresque tissée d’encres vives et douces,
Je vous convie à la danse des mots que l’on pousse.
—
Dans la clarté naissante de l’aube impériale,
Une vision émerge, pure et originale,
Les hélices du destin brodent l’azur du ciel,
Tandis qu’une brise légère murmure son appel.
—
Sur les sommets oubliés de la pensée humaine,
S’épanouit une fleur aux pétales d’antidote à la peine,
Libérant son parfum, élixir de nos rêves profonds,
Elle s’enroule dans l’âme, dans le coeur, et au-delà des monts.
—
Chaque vers crée l’espace où l’idéal dessine,
Des villes d’amitié où la haine s’élimine,
Des jardins suspendus où les fables éclosent,
Là où l’espoir féconde les cœurs en prose.
—
Les rivières de nos vies coulent vers ces utopies,
Forgeant l’épopée des jours, des soirs, des nuits,
Tout y est possible, aux confins de l’imagination,
Où les ardeurs de l’âme rejettent l’abandon.
—
Dans l’écume de l’onde où les possibles naissent,
La volonté bâtit des ponts et caresse,
L’idée que demain peut-être radieux,
Porté par un vent audacieux.
—
Mais le vent des utopies n’est pas un doux mirage,
Il demande combat, persévérance, et courage,
Pour inscrire dans le marbre de notre réalité,
Le sillage de ces songes, fruit de notre volonté.
—
Et si parfois la tempête vient noircir l’horizon,
Le vent des utopies reste notre boussole, notre maison,
Guidant les pas chancelants sur le chemin rocailleux,
Vers cet avenir qu’un jour nous voudrions pour nous, pour eux.
—
Ainsi, le poème fleurit, égrenant ses épures,
Sur la toile du temps, il peint, il assure,
Que de l’encre de nos âmes, surgit l’infini,
Dans ce vent des utopies, l’esprit s’embellit.
—
Voyageurs des éthers, bâtisseurs de demain,
C’est dans le creuset des mots que nous tenons nos mains,
Pour tisser ensemble des rubans d’horizons,
Où se mêle la raison, la passion, la vision.
—
Car le langage est l’ancre, le socle, le lien,
Le ciments des relations, le partage, le bien,
Dans cet éden lexical, s’éveillent les émois,
Qui esquissent l’humain en nuances de soi.
—
Par-delà les frontières des corps et des terres,
Nous entrechoquons nos rêves, et enfin nous espérons,
Que ce vent des utopies soufflera sans colère,
Et que de nos chansons émanera l’aurore.
—
En conclusion de cette ode éthérée,
Il est temps de semer, ô temps de méditer,
Sur les nuances du verbe, les aspects de la vie,
Dans la quête incessante de ce qui nous unit.
—
Le vent des utopies, c’est l’élan qui nous porte,
Vers le haut, vers l’avant, franchissant toute porte,
C’est le murmure de l’art, la voile de l’écrivain,
Qui nous emmène ensemble, vers de meilleurs lendemains.
—
Et lorsque le rideau tombe sur cet hymne serein,
On retient la leçon de ces strophes sans fin,
Que le langage est pont, est trait d’union, est chemin,
Vers un monde où le vent des utopies tisse notre destin.
—
Chaque mot déposé dans le silence éclore,
Graine féconde dans la terre des espoirs que l’on adore,
Nous sommes les semeurs de ces univers rêvés,
Dans le vent des utopies, éternellement bercés.
