Le poème ‘Le Ventre’ d’Albert Mérat, extrait de son recueil ‘L’idole’ (1869), explore avec délicatesse la beauté physique et la sensualité humaine. À travers des métaphores riches et des descriptions évocatrices, Mérat célèbre la forme humaine dans toute sa splendeur. Ce poème reste significatif pour sa capacité à capturer la grâce et l’harmonie du corps, faisant résonner des thèmes intemporels qui continuent de toucher les lecteurs d’aujourd’hui.
Appuyé sur les reins et sur les contours blancs
Des cuisses, au-dessous des merveilles du buste,
Le ventre épanouit sa tension robuste
Et joint par une courbe exacte les deux flancs.
Les tissus de la peau sont à peine tremblants
Du souffle qui descend de la poitrine auguste ;
Et leur nubilité sur les hanches s’ajuste
Et s’y fond en accords superbes et saillants.
Un enveloppement de caresse ou de vague
En termine la grâce et dessine un pli vague
Des deux côtés, sur la solidité des chairs.
Au milieu, sur le fond de blancheur précieuse,
Le nombril, conque rose et corolle aux plis clairs,
Entrouvre son regard de fleur silencieuse.
Extrait de:
L’idole (1869)
À travers ‘Le Ventre’, Albert Mérat nous pousse à apprécier la beauté du corps humain. Son langage poétique incite chacun à réfléchir sur notre propre perception de la beauté. N’hésitez pas à plonger plus profondément dans ses œuvres pour découvrir d’autres joyaux de la poésie classique.