Le voyage au centre de la Terre
Dans l'abîme sans fin où les échos se perdent,
Au cœur du vieux monde où dort l'inexploré,
Commence le périple, sous l'écorce qui serre
Les mystères enfouis par le temps ignoré.
Là, où la lumière craint de pénétrer,
Où les ombres dansent en une étrange ballet,
S'ouvre un chemin vers l'absolu, vers l'éther,
Invitant l'âme à un voyage inespéré.
Les veines de la Terre, telles des rivières d'or,
Cachent dans leurs profondeurs des histoires inouïes,
Échos d'une époque où sans bruit, sans discorde,
La nature façonnait des mondes en harmonie.
Chaque cavité, chaque roche, chaque minerai
Porte en lui l'écho d'une ère, d'un combat oublié.
L'air y est dense, chargé d'histoires anciennes,
Qui parle à qui sait écouter, comprendre, apprécier.
Poursuivant plus profond, où la chaleur se fait étreinte,
Là où le fer et le feu dictent un accord parfait,
Se révèle la forge des jours, de la nuit, sans feinte,
Un ballet de forces vives, en un lieu où le temps s'arrête.
Ici, le voyageur ressent plutôt qu'il ne voit,
La puissance brute, l'énergie pure qui émane,
Du coeur même de la Terre, palpitant sous ses doigts,
Une symphonie de la création, en une trame.
De cette quête insolite au centre de tout,
Émerge une vérité, lumineuse dans sa simplicité :
Que nous sommes, chacun, comme ce sol sous nos genoux,
Un monde complexe à explorer, à aimer, à respecter.
Car dans nos veines coule la même sève ardente,
Qui sous la surface sommeille, attend, vibre, et sent.
Nous sommes faits des mêmes étoiles, de la même poussière,
Des architectes de nos mondes, de nos univers.
Et quand enfin le voyageur, les yeux emplis de merveilles,
Remonte vers la lumière du jour, le cœur lourd de partage,
Il sait que chaque existence est une quête sans pareille,
Un voyage au centre de soi-même, et bien davantage.
Il porte en lui désormais un fragment de cet infini,
Un souvenir indélébile de ce périple au-delà du connu,
Un appel à chercher en tout, la beauté, l'indicible, l'infini,
Et à reconnaître dans le cœur de chacun, un univers inattendu.
Le voyage au centre de la Terre, plus qu'une odyssée,
Est un miroir de nos âmes, de nos quêtes les plus profondes,
Invitant à sonder, au-delà des apparences, la réalité,
Et à embrasser, dans sa totalité, l'immense richesse du monde.
Puisse ce récit éveiller en vous, lecteurs, cette flamme,
Cette envie de découvrir, d'explorer, de comprendre.
Que votre voyage soit riche, empreint de la même magie,
Qui transforme chaque pas, en une épopée, une légende.
Car dans la quête de la connaissance, dans l'exploration,
Résident la joie, l'éveil, et le véritable sens de notre existence.
Nous sommes tous voyageurs, à la recherche de notre propre version,
De ce voyage au centre de la Terre, au cœur de notre conscience.
Finissons donc sur cette note d'espérance et de réflexion :
Que la poésie de la vie réside dans l'infinie exploration,
De tout ce qui nous entoure, de l'intime au lointain,
Et que chaque découverte est un vers, dans le poème sans fin.
