Dans les méandres du temps, l’âme vagabonde, elle scrute l’horizon des entremêlements de vies. Le voyage est un état où chaque pas résonne comme une mélodie, une quête intemporelle d’évasion et de découverte. Inspiré par la plume de Baudelaire, ce poème nous invite à rêver, à courir vers les lointains où se mêlent beauté et mélancolie, à travers des paysages d’ombres et de lumières.
Ô voyage, ô doux frisson des cieux malicieux,
Sur les chemins de l’infini, libre et joyeux,
Je suis l’exilé, l’errant, l’âme en émoi,
Tirée du sommeil, telle une fleur sous le bois.
J’ai vu les mers d’azur s’étendre à l’envi,
Les vagues murmurer des secrets infinis,
Les étoiles tissées dans la soie des nuits,
Éclairant mes pensées, et mon cœur, épris.
Des fleurs de sable aux dunes d’or éblouies,
Chaque grain de poussière une histoire, un cri,
Les horizons s’ouvrent, des portes vers l’ailleurs,
Des échos du passé, de ses rires, ses pleurs.
Ô mon cœur, voyageur, chercheur d’une lueur,
Au creux de l’exil, au sein du bonheur,
C’est dans les méandres des cœurs vagabonds,
Que fleurissent des rêves, tissés sans saisons.
Je fuis les ombres, fortuit mélancolique,
Vers ces rivages d’or, filons magiques,
Les souffles du vent, en harmonie feutrée,
Rappellent à mon âme un hymne d’éternité.
Et quand la lumière étreint l’horizon meurtri,
Quand les larmes du ciel baignent nos souvenirs,
Je danse sous la voûte, un ballet envoûtant,
Le voyage n’est pas fin, il renaît lentement.
Chaque pas nous rapproche des mystères cachés, des rêves oubliés, et des promesses d’un lendemain renouvelé. Le voyage n’est pas seulement une aventure géographique, mais une quête intérieure. En nous aventurant au-delà des frontières, nous découvrons non seulement le monde, mais aussi notre essence. Ainsi, continuer à explorer, à espérer, c’est embrasser la beauté de la vie en toute sa complexité.