Sous la poussière d’or du Nil mes pas réveillent les échos anciens et les voix du présent.
Le jasmin et les épices tissent des chemins d’air; la ville respire, labyrinthe de lumière.
Chaque coin porte une histoire que je déplie comme une carte, invitation à l’écoute.
Quand la cité se raconte
entonne Al-Azhar, lieu de savoir, traversant Mamelouks et califes d’une voix claire
Citadelle de Saladin et dôme de la mosquée de Muhammad Ali veillent sur l’horizon, silhouette claire
au souk Khan el-Khalili les artisans froissent le cuivre, les étoffes et les épices, air clair
ici le Musée égyptien conserve Pharaons et récits millénaires, mémoire mise au jour, lumière claire
résonne le passage des Ottomans, les réformes de Muhammad Ali et les révoltes récentes; la ville reprend souffle, fière et claire
en ruelle et sur berge, jasmin, thé à la menthe, adhan et clapotis des felouques composent l’odeur et le son, tout reste clair
Je marche entre minarets et façades, apprenant l’art de tenir la mémoire sans l’alourdir.
Le Caire offre des yeux pour lire les siècles et des mains pour toucher l’artisanat vivant.
Viens sentir le marché à l’aube, naviguer sur le Nil, écouter la ville raconter son nom.
Clés de Lecture du Poème
Genre Poétique: poème en vers rimés composé selon une contrainte acrostiche portant le nom de la ville.
Thèmes Abordés: amour de la cité, mémoire historique (fondation fatimide 969, Mamelouks, Ottomans, réformes de Muhammad Ali, révoltes récentes), monuments (Citadelle de Saladin, mosquée de Muhammad Ali, Al-Azhar, Khan el-Khalili, Musée égyptien, Nil), artisanat et vie quotidienne.
Atmosphère Évoquée: tonalité olfactive d’épices et de jasmin, mélodie d’adhan et de clapotis de felouques, lumière d’aube/brume sur une ville résiliente.
Invitation du Poète: parcourir les ruelles, goûter les saveurs du souk, naviguer sur le Nil et écouter les pierres pour mieux connaître LeCaire.