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L’Écho Crépusculaire des Ruines

Dans un monde où les ruines murmurent d’anciens rêves et secrets oubliés, ‘L’Écho Crépusculaire des Ruines’ nous plonge dans la quête tragique de Marguerite. Ce poème captivant évoque les douleurs d’un amour perdu et la lourdeur des souvenirs qui hantent les corners de nos vies.

L’Écho Crépusculaire des Ruines

I.
Dans la ville en ruines où le vent murmure
les lamentations d’un passé effacé,
s’élève l’ombre penchée d’une âme brisée,
Marguerite, l’étoile fuyante d’un temps obscur.

Les pierres, naguère témoins d’une liesse
et d’espoirs tissés au fil des aurores,
sont à présent l’écrin d’amers décors,
où le deuil s’inscrit en calligraphie de tristesse.

II.
Au cœur d’un labyrinthe de charpentes délabrées,
où jadis la vie chantait dans l’éclat des jours,
elle marche, la tête courbée et l’âme sans secours,
portant les fardeaux d’un secret à jamais scellé.

Dans ses yeux, miroirs d’un ciel de braise,
se lisent les échos d’un amour désormais perdu,
témoignant d’un destin trop cruelement interrompu,
par le fracas d’un conflit aux lois imprévisibles et impitoyables.

III.
Au détour d’une allée jadis pavée d’espérance,
un murmure onirique s’insinue, délicat,
promesse d’une vérité enfouie sous le pacte
des serments brisés et de la douloureuse errance.

« Ô toi, âme égarée, entends l’appel du passé »
chuchotait la brise sur un mur écroulé,
comme pour rappeler les serments oubliés
et les rêves avortés par la fureur d’un monde damné.

IV.
Marguerite, fille d’un destin incertain,
à l’avenir peint d’encre amère et de regrets,
se souvient d’une tendre époque, d’instant parfait,
où l’aube caressait les cœurs et dissipa le chagrin.

Sa voix, jadis clair comme un ruisseau en fête,
se mua en un soupir gravé dans le silence
d’une cité meurtrie, et l’univers en absence
répétait les stances d’une foi discrète.

V.
Sur l’asphalte fissuré, ses pas légers résonnaient
tel le son d’un clavecin d’un autre siècle,
mais le poids d’un secret, aux contours si frêles,
le faisait hésiter à chaque pas qu’elle traçait.

Caché en un repli secret de son cœur meurtri,
se dissimulait le sceau d’une douloureuse vérité :
le souvenir d’un amour défunt, en sa chair inscrit,
porteur d’un secret révélé, trop tard, à jamais interdit.

VI.
La guerre, impitoyable alchimiste de l’âme,
avait distillé en ses veines l’amertume du destin.
Chaque vestige, chaque ruine témoignait d’un chagrin,
et dans le regard de Marguerite brûlait la flamme
d’un souvenir trop longtemps enfoui, secret et condamné.

Sous les décombres, les vestiges d’un passé éthéré
laissaient entrevoir des ombres en balancement,
comme des spectres errants, porteurs d’un moment
où la vie, encore, se voulait sincère et éclairée.

VII.
Un soir, dans l’obscurité d’un crépuscule de douleur,
elle découvrit, parmi les débris d’un mur effondré,
une enveloppe antique, cachetée d’un sceau abandonné,
témoignage silencieux d’un espoir et d’une pâleur.

Les doigts tremblants, elle caressa le papier défraîchi,
comme un bijou précieux issu d’un temps révolu,
ignorant encore que le secret y était contenu,
promesse d’un message que le sort avait cruelment trahi.

VIII.
Dans l’ombre d’un kiosque de pierre aux échos d’antan,
elle s’assit, le regard perdu dans la nuit,
et déplia avec une lenteur infinie
le pli fragile, l’âme préservant l’instant.

Les mots, coulés en encre d’un autre monde,
dévoilaient la confession d’un amour interdit,
celui qui avait jadis bercé ses jours bénis,
mais qui, par le cours implacable du temps, s’effondre.

IX.
« Ô ma tendre nostalgie, écoute la voix de l’avenir,
celle qui t’avait promis un bonheur éphémère… »
Sur le papier, subsistait un aveu à la lumière
d’un destin saccagé, que nul ne pouvait fuir.

Lui, le cher absent, n’était pas qu’un rêve d’enfant
mais l’architecte d’un pacte fragile de paix,
ayant lui-même, par des choix incompris, attesté
les trépas de ses semblables en un dénouement déchirant.

X.
Ainsi, le secret se déploya comme un voile,
révélant que l’homme aimé, jadis si cher,
avait été, par hasard cruel et sévère,
le dépositaire d’une vérité qui fait vaciller l’étoile.

Ce pacte, trace d’un aveu aux origines incertaines,
lui avait été confié dans la plus noble innocence,
mais, le temps, impitoyable maître de la sentence,
l’avait transformé en dommage aux conséquences souveraines.

XI.
Tandis qu’elle lisait ces lignes, en proie à l’effroi,
Marguerite sentit vibrer en elle l’écho d’un chant funèbre,
le bruissement d’une chanson de l’âme infâme,
scellant par son verbe la fin d’un rêve en émoi.

« Pourquoi, ô destin, me condamnes-tu à souffrir
ces aveux enfouis, trop tard, comme un funeste orage ? »
Sa voix se mêla aux lamentations d’un paysage
où la douleur se faisait art et le chagrin, avenir.

XII.
Le secret révélé, tel un couperet de désespoir,
s’érigeait en monument d’une trahison oubliée,
et le voile de l’illusion, autrefois si bien adorée,
tomba, impitoyable, sur l’amour et sur l’espoir.

Là, dans le tumulte des ruines enfiévrées,
elle se souvint des serments d’une époque éclatante,
où les promesses se tissaient en alcôve apaisante,
avant que la guerre ne vienne tout déshabiller.

XIII.
Les ombres du passé dansaient dans l’obscurité,
repoussant le temps comme autant de regrets muets,
et la voix des disparus, par-delà les arrêts,
semblait murmurer que le destin ne peut s’arrêter.

Sur les murs couverts d’inscriptions fanées,
les noms des amours et des héros résonnaient,
mais dans le cœur de Marguerite, l’orage grondait,
révélant l’amertume d’une vie enchaînée.

XIV.
Au détour d’un passage où jadis l’on fredonnait
des airs d’espérance et de douce allégresse,
se dressait, tel un écho d’une antique adresse,
un pont de vie et de larmes en hésitant caché.

« Marguerite, toi qui lis entre les lignes du temps,
sache que ce secret est la clef d’un douloureux passé ;
celui d’un amour que tu as chéri en toute humilité,
mais qui, par le souffle de la guerre, fut brisé par le vent. »

XV.
Un silence lourd s’ensuivit, chargé d’un chagrin muet,
où la voix de la cité semblait pleurer avec elle,
et l’air, chargé de poussière et de larmes éternelles,
empourpra ses pensées d’un sombre regret.

Les mots, comme des notes jouées sur un clavecin fatigué,
résonnaient en elle telles les ultimes stances d’un adieu ;
le secret, dévoilé, marqua le couronnement funeste
d’un chemin pavé d’ombres et d’amertume conjurée.

XVI.
Alors que la nuit enveloppait les ruines d’un voile d’ambre,
Marguerite s’avança vers ce qui restait d’une cour oubliée,
où jadis s’exaltaient les serments, les espoirs partagés,
et où les vestiges murmuraient le courage de leurs ombres.

Les voix, dans un ultime appel vers l’éphémère,
lui rappelaient que le temps est une mer en furie,
et que chaque secret, même s’il porte l’essence infinie
du désespoir, demeure l’emblème d’une vie éphémère.

XVII.
Les rêves se mêlaient à la poussière et aux décombres,
dans une fugue onirique, où le passé se fait présent,
tels des fantômes de lumière en un ballet troublant,
traçant pour elle une trajectoire de douleur sombre.

« Ô toi, destin implacable, pourquoi m’as-tu conduite
vers ce seuil de révélations insurmontables et amères ? »
Murmurait-elle, tandis que les ruelles désertes et austères
se faisaient l’écho de ses plaies, de ses blessures non reconnues.

XVIII.
Alors que la clameur de la guerre se faisait lointaine,
et que les ruines portaient encore l’empreinte de la fureur,
le voile de la vérité s’abattit avec une vigueur
qui scella l’instant en une éternelle et douloureuse peine.

La révélation—telle une lame effilée contre son cœur—
éveilla en elle une tempête d’émotions et de regrets,
car le secret jadis confié, aux accents d’un tendre secret,
n’était plus qu’un écho d’un amour, maintenant en pleurs.

XIX.
Dans le fracas silencieux d’une ultime soirée,
les étoiles, témoins de ses souffrances inavouées,
scintillaient, presque pour consoler sa destinée,
mais la clarté d’un firmament nul ne pouvait apaiser
la douleur d’un aveu qui, par le temps, se faisait irrévocable.

Marguerite, l’âme en lambeaux, posa ses mains tremblantes
sur la lettre qui portait en elle la trahison et la foi
d’un amour trop grand pour se mesurer aux lois
d’un destin cruel, où tout, hélas, devient déclinante.

XX.
Et dans ce dernier moment, face aux ruines de ses rêves,
elle se détourna des vestiges d’une vie révolue,
sentant la morsure aiguë d’une vérité imprévue,
qui la liait à un passé aux contours de tristesse sans trêve.

« Adieu, mes doux souvenirs, ô douce mélodie oubliée, »
soupira-t-elle dans un murmure qui se perdit dans l’ombre;
laissant échapper des sanglots que même l’univers encombre,
tandis qu’en son cœur l’étau de la fatalité se resserrait.

XXI.
Ainsi s’acheva l’odyssée de la femme au destin brisé,
dont l’âme, marquée par la guerre et par l’amour déçu,
s’effaça dans l’ombre d’un secret trop tard reconnu,
en un écho crépusculaire où s’estompe tout ce qu’elle a aimé.

Sa silhouette se perdit dans l’immensité des ruines,
telle une feuille morte emportée par l’ivresse du vent,
laissant derrière elle l’amertume d’un secret poignant
qui, par sa révélation, à jamais scella sa vie opportune.

XXII.
Et de ce dernier adieu, s’élève une mélodie,
un chant funèbre aux notes d’une détresse infinie,
pour n’être plus qu’un souvenir dans la cité déchue,
là où la guerre fut l’aiguille et le temps, son aiguiseur désabusé.

Les pierres pleurent encore, et dans le crépuscule évanescent,
les âmes des disparus murmurent, en un chœur voilé,
le douloureux destin d’une existence trop sacrifiée
pour espérer un jour un renouveau, un instant apaisant.

XXIII.
Marguerite, dans son ultime errance, s’estompe dans la nuit,
laissant derrière elle le fardeau d’une histoire inachevée,
où le secret révélé fut le dernier adieu, la vérité,
qui, comme autant de larmes, s’écoule en une chute infinie.

Dans le silence de la cité en ruines, le vent se fait mémoire,
des cendres d’un amour perdu et d’un destin fatalement scellé,
et l’on entend, tel un soupir dans l’air endeuillé,
le chant d’une âme égarée, à jamais prisonnière de son histoire.

XXIV.
Ô lecteur, contemple l’image d’un monde déchu,
où la guerre a tout emporté, même la pureté des instants,
et où la femme, dans sa quête, n’a pu trouver,
qu’un secret trop tard révélé et un destin absolu.

Car dans le fracas des rêves et la poussière des souvenirs,
se cache la douloureuse leçon de l’existence humaine :
que chaque cœur qui retient un aveu, en secret souverain,
finira par se briser, comme les murailles que le temps sait engloutir.

XXV.
Ainsi s’achève l’épopée amère d’une femme héroïque,
dont l’âme a traversé l’abîme de la guerre et du chagrin,
portant en elle le fardeau d’un secret, inéluctable et vain,
qui, dans le crépuscule final, scella son destin tragique.

Et dans l’ombre de cette cité en ruines,
où le silence est le seul témoin de tant de douleurs,
les pierres, les murs, et même le vent porteur de pleurs,
garderont à jamais le secret d’un amour qui ne fut plus qu’un rien.

Que résonne en vous l’écho de ces stances funèbres,
telle une prière murmurée avant l’ultime sommeil,
car la tragédie humaine se trouve dans le réveil
de chaque secret dévoilé, trop tard, au seuil des ténèbres.

FIN

En fin de compte, ce poème nous rappelle que chaque secret, bien qu’il soit conservé avec soin, porte en lui le poids d’un avenir incertain. À travers les ruines de l’existence, nous découvrons que même les vérités les plus douloureuses sont des témoins de notre humanité fragile, nous invitant à réfléchir sur ce que signifie aimer et perdre dans ce voyage éphémère qu’est la vie.
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Auteur: Jean J. pour unpoeme.fr

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