L’horizon infini s’étend entre nos vies,
Et l’écho de ta voix se perd dans les embruns.
Mon cœur, tel un esquif aux voiles asservies,
Navigue sans repos vers tes lointains parfums.
Quand l’astre de la nuit, la lune pâle et blanche,
Caresse de ses rais ton front pendant qu’il dort,
Sur l’aile du zéphyr, mon âme s’épanche,
Et franchit les déserts pour rejoindre ton port.
Les heures sont de plomb, les jours sont des années,
Mais l’absence ne peut ternir un feu si pur.
Nos promesses d’hier ne sont point fanées,
Elles brillent, étoiles, au fond de l’azur.
Attends-moi, mon amour, par-delà les orages,
Car le temps n’est rien face à l’éternité.
Bientôt se briseront les plus lourds barrages,
Pour offrir à nos cœurs la douce liberté.

