Quand les kilomètres nous séparent
L’ombre voile ce soir la terre inassouvie,
Et mon âme en exil soupire vers le tien.
Je cherche dans la nuit, ô ma tendre survie,
L’étoile qui nous lie en un même lien.
Vole, vent passager, sur les monts et les ondes,
Porte-lui le baiser que je n’ose donner.
Traverse sans tarder les plaines vagabondes,
Pour sur son front rêveur doucement te poser.
Cet astre d’argent pur qui blanchit ma fenêtre,
Tu le vois, n’est-ce pas, dans ton ciel lointain ?
Il unit nos regards et fusionne notre être,
En attendant l’éclat d’un doux lendemain.
Qu’importent les chemins et la longue distance,
Si l’amour est un roc que rien ne peut briser ?
Je garde en mon esprit ta céleste présence,
Jusqu’à l’heure bénie où je pourrai t’embrasser.

