Loin du miroir changeant et des traits éphémères,
Je contemple en secret ton éclat souverain,
Car ta beauté s’étend au-delà de la terre,
Comme un astre éternel au céleste chemin.
Ce n’est point la couleur de ton regard qui compte,
Mais la flamme d’esprit qui danse au fond des yeux,
Cette douceur divine, où la bonté remonte,
Pour offrir à mes jours un horizon joyeux.
J’aime ce monde clos que ton être devine,
Le mystère sacré de tes rêves profonds ;
Ton rire est une source, une eau pure et divine,
Où viennent s’abreuver mes espoirs vagabonds.
Ainsi, par-delà l’ombre et la forme charnelle,
C’est ton âme que j’aime et que je veux chérir,
Une lumière offerte, ardente et maternelle,
Que le temps, dans sa fuite, ne peut point flétrir.

