L'écologie, notre combat
Dans l'embrasement du soir qui s'achève,
S'élève une clameur, douce et grave à la fois,
Celle de la Terre, notre mère, qui se lève,
Pour raconter l'histoire, une fois de plus, pourquoi
Nous devons, main dans la main, chercher la trêve.
Le vent murmure les secrets des anciens bois,
Et les vagues répètent inlassablement leur état d'âme,
Tandis que sous nos pieds nait un sentier étroit,
Qui nous guide, à travers champs, vers une échappée infâme
De notre matrice naturelle, vidé de ses droits.
"Protégez-moi", sanglote la voix de notre Terre,
Dans un chorus fluide avec les ruisseaux pleureurs,
Ses pleurs verdoyants endeuillent les solitaires collines,
Laissant sur leurs pentes les cicatrices futures,
De nos erreurs passées, esquisses de notre ère.
L'aurore peint avec espoir les cieux en lueur,
Un tableau vivant, jadis entaché, pourtant lumineux,
Renouant chaque jour le pacte ancien de la couleur,
Suggérant qu'il n'est jamais trop tard, chanceux
Sont ceux qui, de l'écologie, font leur labeur.
L'oiseau, en son vol, décrit le pouvoir de l'invisible,
Capable de toucher le cœur des hommes endurcis,
Afin de réveiller dans leurs âmes l'instinct de survivable,
Pour que fleurisse enfin, sur un sol jadis meurtri,
Un avenir où l'homme et la nature coexistent, indivisible.
Car l'écologie n'est pas qu'un combat; c'est une danse,
Une mélodie que chaque feuille, chaque goutte de pluie, compose,
Un rappel constant que dans l'équilibre réside la balance,
Et que chaque geste, minuscule qu'il soit, oppose
La désolation à une chance de renaissance.
Telle une toile d'araignée, délicate et complexe,
Où chaque fil représente la vie d'un être,
Notre monde s'entrelace dans une vaste fresque,
Exigeant de nous de réapprendre à paraître
Non comme conquérants, mais comme ceux qui en prennent soin, avec adresse.
Quand vient le crépuscule, réfléchissons à ce leg,
Pas seulement en termes de terres ou de richesses,
Mais comme une opportunité de reposer les enjeux,
De choisir, non pas l'éphémère, mais l'adresse
Avec laquelle nous écrivons notre destinée, en quête de vertiges.
Ainsi, la lune veille, témoin silencieux de notre temps,
Éclairant nos nuits de son regard bienveillant et éternel.
Elle rappelle que malgré l'obscurité, l'éclat d'argent
Nous guide vers l'aube d'un monde fraternel,
Où l'écologie n'est plus combat, mais serment.
Parce que la langue des poètes, c'est aussi celle de la nature,
Qui sans cesse, nous enseigne, nous guide, nous conjure
De repenser notre lien, notre architecture,
Pour qu'ensemble, homme et nature, nous assurions la couture
D'un monde où la vie s'écrit dans chaque aventure.
Et c'est ici, au sein même de cet échange éthéré,
Que nous puisons la force d'espérer et de créer.
Un futur où l'écologie, loin de n'être qu'un marché,
Devient le fil d'Ariane de notre humanité,
Tissant la toile d'un demain rénové.
En fin, que ce poème serve d'étendard,
Pour tous ceux qui, dans le silence de l'indifférence,
Cherchent une raison de lutter, un regard
Vers un horizon où l'équilibre et la persévérance
Forgent la réalité de notre devoir, vaste et hagard.
Car en l'essence de nos âmes demeure la clé,
Celle qui ouvre les portes d'un paradis terrestre retrouvé,
Où l'homme et la nature, dans une symphonie de paix,
Celebrent ensemble la vie, ce don inestimé,
Notre combat, notre œuvre, notre projet.
Laissons donc nos cœurs s'embraser par cette cause,
Pour que demain resplendisse de mille feux,
Non comme un rêve éphémère, mais comme la gageure
D'une existence où l'harmonie des sphères trouve son creux,
Et où, main dans la main, nous fleurissons, l'écologie, notre prose.