Lorsque l’ombre s’étend sur ton front soucieux,
Et que l’astre d’espoir semble fuir de tes yeux,
Quand le vent du malheur fait trembler ta raison,
Sache que je demeure en ton froid horizon.
Je me fais forteresse et muraille de pierre,
Pour briser les assauts de la vague meurtrière ;
Si ton pied chancelant ne trouve plus de sol,
Je serai le refuge, le phare et la boussole.
Viens verser tes tourments, tes larmes et tes cris,
Dans le creux de mes bras, tendre et sûr abri.
Nul mot n’est nécessaire, écoute mon silence,
Il panse les blessures avec sa bienveillance.
Attends que la tempête apaise son courroux,
Mon amour est un feu qui reste calme et doux.
Je porterai le ciel s’il pèse trop sur toi,
Repose-toi enfin, car je garde la foi.

