L'émerveillement devant les montagnes majestueuses
Dans l’ombre fraîche de l’aurore naissante,
Où le ciel s'embrase de teintes éclatantes,
Se dresse fièrement, dans l’immensité,
Les géants de pierre, témoins de l'éternité.
C’est un souffle ancestral qui caresse leurs flancs,
Un murmure du temps, écho vibrant et pesant,
Pour qui sait entendre, pour qui sait voir,
Se révèle un spectacle, un morceau d’espoir.
Les sommets s’effilent, tels des doigts pointés vers les cieux,
Frôlant l’azur, flirtant avec le jeu silencieux
Des nuages voyageurs, de passage éphémère,
Dans cette danse céleste, une ode à la terre.
À l’aube, elles se parent d’or et de lumière,
Majestueuses montagnes, beautés éphémères,
Le jour s’éveille, et avec lui, la vie se dessine
Dans un ballet d’ombres et de cimes.
Le vert intense des vallées, l’éclat des ruisseaux,
Raconte une histoire, un passé jamais trop beau,
Où la nature commande et où l’homme écoute,
Dans cet équilibre fragile, il trouve sa route.
Le vent, dans sa course, porte les parfums sauvages,
Des forêts profondes jusqu’aux plus hauts pâturages,
Il murmure les secrets des anciens,
Des légendes oubliées, des demains incertains.
Et quand vient le crépuscule, que le jour se retire,
Les montagnes s’enveloppent d’un voile de saphir.
Les étoiles, comme des guides, scintillent dans le noir,
Un firmament promettant espoir et espoir.
La nuit déploie son manteau constellé,
Sous le regard des montagnes, éternel et voilé,
Un silence profond enveloppe le monde,
Dans un instant sacré, une paix profonde.
Mais la montagne n’est pas juste pierre et terre,
Elle est le cœur, l’âme de la sphère,
Un rappel constant de la grandeur,
De nos petites vies, de nos petites peurs.
Elles enseignent la patience, la persévérance,
La force tranquille, la majestueuse essence
De ce monde sauvage, de cette beauté brute,
Qui nous appelle, qui nous dispute.
Alors, nous nous levons, l’âme pleine d’audace,
Pour gravir ces sommets, pour embrasser l’espace,
Pour toucher le ciel, pour frôler l’infini,
Dans un élan de cœur, un désir inassouvi.
Ce sont les montagnes qui nous enseignent l’humilité,
Devant l’immensité, la pure beauté,
Elles rappellent à l’homme sa véritable mesure,
Dans ce monde, dans cette nature.
Chaque roche, chaque vallée a son histoire à raconter,
Des épopées silencieuses, des défis à relever,
C’est une invitation à voyager,
À découvrir, à aimer.
Le temps s’écoule, les saisons se succèdent,
Les montagnes demeurent, éternelles et sereines,
Elles restent les gardiennes de notre monde,
Le souvenir vivant, le témoin fécond.
Leur beauté nous interpelle, nous inspire,
Nous rappelle à l’essentiel, à ce désir de vivre,
Dans un respect, une harmonie retrouvée,
Avec la terre, avec notre humanité.
Dans le silence des hauteurs, écoutez,
Le chant des montagnes, leur secret préservé,
Ils parlent d’unité, de solidarité,
Dans ce voyage terrestre, cette singularité.
Laissons-nous guider par leur force tranquille,
Par la beauté de leur ligne, par leur appel subtil,
Pour redécouvrir, dans l’émerveillement,
Les montagnes majestueuses, notre lien constant.
Que chaque sommet, chaque pierre nous rappelle,
La nécessité de veiller, d’être éternelle sentinelle
De ce monde, de ses trésors, de sa beauté fragile,
Pour que demain puisse chanter, libre et subtil.
L'émerveillement devant les montagnes, c’est un hommage rendu,
À la grandeur de la vie, à sa perpétuelle vertu,
Un pont entre le cœur de l'homme et le souffle de la terre,
Un rappel de notre mission, de notre lumière.
Dans leur immuable présence, les montagnes nous invitent,
À parcourir le chemin, à être des marguerites
Dans le jardin de l’univers, aimant et aimé,
Unis par la beauté, par la vie émerveillée.
