L'épopée des créatures mystérieuses
Au commencement d'un temps oublié, sous la voûte étoilée,
Se dessine l'échappée des êtres, en mystère drapée.
Tissant l'infini de leurs mains spectrales,
Ils éveillent en nos âmes des échos immortels.
Dans la profondeur des nuits sans lune, où tout commence,
S'épanouit une symphonie, étrange danse.
Les vagues s'agitent, comme pour embrasser
Les rêves des marins, dans l'obscurité entrelacés.
Les forêts murmurent des secrets, en leur sein cachés,
Des légendes d'antan, dans le vent égrenées.
Lorsque sous les feuillages l'ombre s'allonge,
C'est là que les créatures mystérieuses se plongent.
Elles glissent entre les mondes, libres et sauvages,
Porteuses de messages, entre les âges.
Avec grâce, elles esquissent l'histoire incertaine
De l'homme et de la nature, éternelle rengaine.
Chaque étoile dans le ciel, un destin révèle,
Chaque souffle, dans le noir, se mêle
Aux murmures de ces êtres d'éther,
Qui, dans leur quête, parcourent la terre.
Qu'en est-il de nous, spectateurs ébahis,
Devant le théâtre de l'univers infini ?
Sommes-nous les auteurs, ou simplement figurants,
Dans cette épopée où danse le temps ?
Aux confins de l'imagination, où se tissent les rêves,
Là où la lumière des lucioles en fuite s'élève,
Nous voilà conviés à envisager,
La part de mystère que nous portons, égarée.
Et si dans chaque souffle, chaque battement de cœur,
Résidait un fragment de cette magie créatrice, faiseur
De miracles invisibles à ceux qui ne voient que l'obscurité,
Ignorant que dans l'ombre, se cache la beauté ?
L'homme, dans sa quête insatiable de savoir,
Oublie parfois d'écouter l'histoire
Des murmures nocturnes, du vent dans les arbres,
Des créatures mystérieuses, sorties de l'ombre.
C'est dans l'écho de leur chanson,
Qu'il nous est donné de comprendre la leçon :
La vie, dans sa splendeur et sa diversité,
Est un tissu de mystères, à jamais entrelacé.
Ne craignons pas d'embrasser l'inconnu,
Ni de chercher au-delà de ce qui est vu.
Car c'est dans l'union de nos rêves et réalités,
Que réside la clé des voutes étoilées.
Ainsi se conclut notre voyages,
Non pas comme la fin, mais comme le passage.
Un pont vers l'acceptation de notre part d'éternité,
En chaque instant, en chaque vérité.
Que cette épopée des créatures mystérieuses,
Nous inspire à chercher l'essence précieuse
Des moments fugaces, des liens invisibles,
Des merveilles dissimulées, mais indélébiles.
Car dans le murmure du vent, l'éclat d'une étoile,
Se trouve le récit le plus intime, la plus belle toile.
Prenez garde au monde qui vous entoure,
Il chuchote sans fin, l'épopée d'amour.
Nos vies, tissées d'infinis mystères,
Ressemblent aux étoiles, éphémères.
Mais dans ce bref instant que nous appelons existence,
Réside une infinité de danses.
Célébrons, donc, cette union sacrée,
De l'homme et du mystère, jamais séparée.
Qu'à travers les âges, résonne ce chant,
L'épopée des créatures mystérieuses, éclatante de tout son éclat.
