Article précédent

Les Ailes du Crépuscule

Embrassez le changement avec « Les Ailes du Crépuscule », un poème sur l’harmonie entre le jour et la nuit.


Dans le silence doux et mélodieux du soir,
Où le ciel se pare de soyeux nuances,
Les ailes du crépuscule se déploient sans égard,
En une danse lente, une subtile élégance.

Les ombres s’allongent, soulignant l’aubade,
Les couleurs s’entrelacent en un ballet sans fin,
Le jour se retire en une fine arcade,
Cédant aux mystères des étoiles sans destin.

Chaque rayon doré qui fuit l’horizon,
Est une plume d’or arrachée à l’astre,
Et le ciel, tel un phare en perdition,
Se mue en toile d’un artiste iconoclaste.

Sur les collines, la lumière s’endort,
La nature murmure des chants apaisés,
Les anges du jour cèdent bientôt leur sort,
À la nuit qui avance, ses rêves éveillés.

Les cieux, en un crescendo flamboyant,
Déploient des ailes faites de mille feux,
Rouge ardent, mauve mystérieux et gris larmoyant,
Se mélangent dans l’air comme d’incandescents vœux.

Les feuilles tremblent, les rivières soupirent,
Le vent chuchote des secrets oubliés,
C’est l’heure où les esprits commencent à jaillir,
Dans les reflets changeants des ombres enlacées.

L’odeur subtile du nocturne jardin,
S’effuse dans l’air comme un doux parfum d’ambre,
Les ailes du crépuscule s’ouvrent sans fin,
Suspendant l’âme en un rêve où il semblerait.

La lune, timide, esquisse un sourire,
Ses rayons argentés tissent des récits,
Dans l’étreinte du jour qui lentement s’étire,
Les étoiles se préparent, dignes héritières des nuits.

Les flots des rivières renvoient l’éclat,
D’un ciel aux nuances infiniment belles,
Les premières lueurs des astres-là,
S’allument pour guider nos pensées éternelles.

Dans cette transmutation délicate,
Entre la clarté et l’ombre luminescente,
L’univers s’accorde une pause éclatante,
Pour détendre l’âme en quête incessante.

Le soir offre un tableau d’or flottant,
Les cieux au parfum de rêves anciens,
L’écho des ailes du crépuscule alternant,
Entre la mélodie du passé et le chant du lendemain.

Les arbres se dressent en silhouettes fines,
Gardianes des secrets du temps crépusculaire,
Leurs feuilles devenant des signes divins,
Dans le vent déposant leur savoir lunaire.

Les oiseaux nocturnes, de leurs cris mélodieux,
Annoncent la patine du moment reculé,
Ils dansent dans l’éther infiniment précieux,
Graphitant l’obscurité d’un chant modulé.

Le jour pâlit, laisse un sillage de miel,
La nuit s’avance, parée de son voile sombre,
Les ailes du crépuscule sont éternelles,
Emportant les heures dans leur mystérieux nombre.

Les montagnes se teintent de mystères,
Les vallées se prélassent dans l’attente,
Et le firmament s’étire en prière,
Pour les ailes du crépuscule dansante.

Chaque étincelle, chaque scintillement,
Est une note dans ce poème silencieux,
Où crépuscule et nuit, sans fin, s’unissent tendrement,
Dans l’ombre portée d’un doux, précieux lieu.

Le crépuscule est une promesse chuchotée,
Ses ailes couvrent le monde d’un souffle blême,
C’est l’entre-deux qui inspire, qui fait rêver,
Un voyage sans fin vers un autre thème.

L’instant se suspend dans l’espace-temps,
Où chaque souffle est une prière murmurée,
Les ailes du crépuscule planent tendrement,
Sur un horizon d’étoiles amoncelées.

Ainsi, ce conte que la nuit renaît,
Se tisse et se détisse au fil des instants,
Dans le cadre éternel des cieux secrets,
Les ailes du crépuscule poursuivent leur chant.


Ce poème nous montre que le crépuscule est un moment de beauté, un rappel que chaque fin amène un nouveau commencement.

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici