back to top

Utilisation des poèmes : Tous les poèmes de unpoeme.fr sont libres de droits et 100% uniques "sauf catégorie poésie classique" .

Vous pouvez les utiliser pour vos projets, écoles, affichages, etc., en mentionnant simplement notre site.

⚠️ Les poèmes soumis par nos lecteurs qui souhaitent en limiter l'usage auront une mention spécifique à la fin. En l’absence de cette mention, considérez-les comme libres de droits pour votre usage personnel ou professionnel.

Profitez-en !

Partagez votre talent avec nous ! ✨ Envoyez vos poèmes et histoires via ou utilisez ce formulaire.
Tous les styles sont bienvenus, tant que vous évitez les sujets sensibles. À vos plumes !

Les Amoureux des Bancs Publics

Dans ‘Les Amoureux des Bancs Publics’, Georges Brassens nous transporte dans un univers où l’amour se vit sans retenue. Écrit au milieu du 20ᵉ siècle, ce poème résonne encore aujourd’hui par sa capacité à célébrer le jeune amour dans toute sa simplicité et son authenticité. À travers des images vivantes et pleines de tendresse, Brassens invite à la réflexion sur les préjugés de la société face aux étreintes innocentes des amoureux.
Les gens qui voient de travers Pensent que les bancs verts Qu’on voit sur les trottoirs Sont faits pour les impotents ou les ventripotents Mais c’est une absurdité Car à la vérité Ils sont là c’est notoire Pour accueillir quelque temps les amours débutants. Refrain Les amoureux qui s’ bécot’nt sur les bancs publics Bancs publics, bancs publics, En s’ foutant pas mal du r’gard oblique Des passants honnêtes, Les amoureux qui s’ bécot’nt sur les bancs publics Bancs publics, bancs publics, En s’ disant des « Je t’aim’ » pathétiqu’s Ont des p’tit’s gueul’s bien sympathiqu’s. Ils se tiennent par la main Parlent du lendemain Du papier bleu d’azur Que revêtiront les murs de leur chambre à coucher. Us se voient déjà doucement Eli’ cousant, lui fumant, Dans un bien-être sûr Et choisissent les prénoms de leur premier bébé. (Refrain) Quand la Saint’ famûT Machin Croise sur son chemin Deux de ces malappris Eli’ leur décoche hardiment des propos venimeux N’empêch’ que tout’ la famille Le pèr’, la mer’, la fille Le Saint Esprit Voudrait bien de temps en temps Pouvoir s’ conduir’ comme eux. (Refrain) Quand les mois auront passé, Quand seront apaisés Leurs beaux rêves flambants, Quand leur ciel se couvrira de gros nuages lourds, Ils s’apercevront émus Qu’ c’est au hasard des rues Sur un d’ ces fameux bancs Qu’ils ont vécu le meilleur morceau de leur amour. (Refrain)
Ce poème de Brassens nous rappelle que l’amour, dans sa forme la plus pure, se moque des conventions. N’hésitez pas à explorer davantage ses œuvres pour découvrir d’autres facettes de cet artiste inégalé et à partager vos pensées sur ce poème intemporel.

💖 Soutenez notre travail ! 💖

Si nos poèmes et histoires ont touché votre cœur et apporté un peu de lumière à votre journée, nous vous invitons à soutenir notre projet, chaque don, même modeste, nous aide à continuer à créer et partager ces moments de douceur, de réflexion et d'émotion avec vous.
Ensemble, nous pouvons faire grandir cet espace dédié à la poésie et aux histoires, pour qu’il reste accessible à tous.

Merci de tout cœur pour votre générosité et votre soutien précieux. 🌟

➡️ Faites un don ici

Laisser un commentaire

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici