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Dans le creuset de l’aube où la rosée s’éveille,
Ce poème déploie les ailes de son sommeil.
Un récit se dessine sous l’encre de la lune,
Les Amours de Titania, écho d’une rumeur opportune.
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Sous la voute étoilée où danse la lumière,
La reine Titania aime à perdre ses repères.
En sa forêt oubliée, par des songes habitée,
Un charpentier nommé Bottom, par le sort métamorphosé.
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Sans l’éclat des temples, ni des autels dressés,
L’amour y trouve refuge, dans les bois secrets.
Ici se tissent les rêves de velours et de soie,
Éclats de l’âme offerts à la douceur de l’émoi.
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Bottom, aux traits d’âne sous l’astre vigilant,
Par un enchantement, devint soudain charmant.
L’étrangeté, surpris, dans la brume diaphane,
Une reine éperdue, dans son cœur, le reclame.
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Son amour inattendu, sur la mousse étendu,
S’épanouit à l’aune des fées suspendu.
Titania, la feerie dans ses yeux reflété,
Trouva dans ce miroir de magie l’éternité.
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Chaque mot, tissé d’or et de rimes anciennes,
Berçait l’alchimie entre tragédie et comédie en scène.
L’amour, fil d’Ariane, tisse et retisse sans fin,
Dans la toile de Versailles, un labyrinthe d’écrin.
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Les senteurs des jardins aux fleurs mélancoliques,
Des lilas endormis aux roses érotiques,
La nature exalte, dans sa splendeur muette,
Le chant silencieux d’où l’essence émane discrète.
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Entre la vigne sauvage et les raisins sucrés,
La poésie fleurit, par les muses inspirée.
Dans la passion cachée, un baiser se dessine,
Mélopée de la nuit, où l’ombre s’incline.
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La reine aux ailes pures, le charpentier fébrile,
S’enlacent dans un monde où tout est fragile.
Leurs âmes enlacées dans l’humus fécond,
Érigent un château au fond de l’horizon mond.
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Le murmure de la feuille caressant le ruisseau,
Le baume de la lune sur l’édifice en écho,
Inaugurent une danse, charnelle et aérienne,
Un ballet de sentiments, musique séraphique et terrienne.
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La nuit, cavalier sombre, enveloppe l’amour
D’un manteau d’arc-en-ciel, tissé des doux atours.
Et dans ce creuset nocturne de constellations,
Bouillonne l’union d’atomes et de passions.
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Le souffle de cette épopée emplit chaque feuille,
Dupliquant en vers libre la riche trame qui s’effeuille.
La nature chamane susurre sa présence sage,
Homère et Virgile l’entendent et lui font hommage.
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La Reine des Fées, dans un frémissement de l’aile,
Sublime ce lien ténu, fragile comme la prunelle.
Et l’âne, devenu duc par cette union sacrée,
Dans ses yeux redevient homme, par l’affection purifiée.
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La splendeur de leur amour, flamboyant et inaccessible,
Est de ces feux follets, mirage indéfinissable.
Bottom, de son rêve éveillé, gardera l’empreinte,
D’une amour éphémère, à la beauté sans feinte.
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Dans le sillage de cet amour fantasque,
Se dresse l’évidence que tout est masque.
Les coeurs humains, violons d’une partition divine,
Jouent la symphonie des sentiments, aux accords qui cheminent.
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À la clarté de l’aube où le monde s’éclaire,
S’évanouissent les spectres de la nuit solitaire.
Le jour renaissant nous parle de métamorphoses,
De l’incessant ballet que danse la vie, morose ou grandiose.
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La Reine des Fées et son étrange aimé,
Nous enseignent d’une mélodie l’importance d’aimer.
Dans un souffle de brise ou le frisson d’un être,
S’entrelacent les destins, les rêves à paraître.
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Car en cette fresque tissée de multiples fils,
Se dévoile le portrait d’une humanité subtile.
Les êtres, dans leurs quêtes, leurs émois et leur folie,
Ne sont que des échos au creux de l’infinie symphonie.
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D’ici se conclut notre épopée en vers doux,
Les Amours de la Reine des Fées, au cœur de nous.
Où qu’errât le regard, dans les recoins de l’âme,
Résonne l’universel, le langage des flammes.
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Ainsi la langue nous tisse, entre ses dobby fin,
Les aulnes de la vie, son riche rapport au destin.
Chaque instant se fait poème, chaque battement une rime,
Dans le grand livre du monde, le poète signe une ultime maxime.
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