Les aurores de l'art
Dans le silence éthéré où naissent les étoiles,
S'éveille un mystère, éclatant et sans voiles.
L'art, dans sa grâce infinie, déroule son fil,
Tissu d'emotions, de lumière subtil.
Aux premiers rayons, doux et froids, du jour naissant,
Un rêve prend forme, audacieux, insistant.
Il danse et s'envole, comme porté par le vent,
Puisant dans l'aube ses couleurs, son mouvement.
I. L'essence de l'éphémère
Le temps d'une rosée, fragile et éphémère,
La beauté émerge, furtive, étrangère.
Dans l'instant fugace où chantent les matins,
L'art capture l'éternel, le tient dans ses mains.
Un éclat de rire, une larme qui se glisse,
Le frisson du monde, dans un souffle, se précise.
La muse, insaisissable, court sur les plaines,
Nos cœurs d'argile, sculptés de peines et de haines.
II. Le voyage des sens
À travers champs et forêts, monts et vallées,
L'art en voyage, sème des visions étoilées.
Les couleurs s'entremêlent, les lignes s'entrelacent,
Formant une harpe dont le vent seul, joue et passe.
Des textures, des sonorités, toutes en concorde,
Éveillent les âmes les plus sombres, celles qui mordent.
Un frémissement sur la peau, une odeur de pluie,
Et s'ouvre alors, devant nos yeux, la nuit.
III. Le miroir de l'âme
Dans les reflets d'un miroir, l'art nous confronte,
À nos propres abîmes, joyaux que le cœur monte.
Il révèle nos ombres, nos lumières, sans détour,
Nous invitant à contempler, à aimer ce tour.
Chaque création, un passage, une porte,
Vers des mondes cachés, des vérités qu'on rapporte.
Un mot, un pinceau, une note qui résonne,
Et l'univers entier, dans nos mains, frissonne.
IV. L'étoile éternelle
Quand le voile tombe enfin, la nuit s'achève,
L'art, cette étoile éternelle, encore se lève.
Il traverse les âges, indompté, sauvage,
Porteur de lumières, de messages, de voyages.
Sculpteur du temps, peintre des âmes courageuses,
Il nous guide, à travers les tempêtes, les brises heureuses.
Dans chaque souffle d'art, une promesse de réveil,
Un horizon neuf, où se mêlent rêve et soleil.
Conclusion : Le souffle intemporel
Ainsi se tisse, au fil d'or des époques,
La grande oeuvre, l'esprit des époques.
L'art, dans sa quête infinie, nous interpelle,
Éveille en nous ce feu, cette étincelle.
Il nous invite à embrasser notre humanité,
À voyager à travers temps, éternité.
Dans chaque geste, chaque mot, chaque pensée,
Résonne l'écho d'une vaste symphonie commencée.
Les aurores de l'art, dans leur infinie beauté,
Nous rappellent que tout est lié, tout est relié.
Et dans ce monde tissé de lumière et d'ombre,
L'art nous offre, en partage, son mystère, sans nombre.
Quand les mots manquent, que le silence prend place,
L'art, dans sa grâce, nous offre son espace.
Un monde où l'âme, enfin, peut voler, peut danser,
Au rythme des étoiles, dans l'immense voie lactée.
Laissons-nous guider par cette force, ce courant,
Qui, de l'aube au crépuscule, murmure et chante.
Car dans l'art, réside cette vérité profonde :
L'humanité entière, sous le même ciel, se fonde.
Dans les aurores de l'art, trouvons notre éclat,
Un chemin de lumière, là, sous nos pas.
Et dans le souffle de l'art, vibrant et éternel,
Découvrons ensemble, l'infini, l'étincelle.
