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Les Cuisses de Colette

Le poème ‘Les Cuisses de Colette’ de René de Obaldia nous plonge dans un univers où l’humour et la sensualité se rencontrent. Écrit au XXe siècle, ce texte illustre parfaitement la capacité de l’auteur à jouer avec les mots tout en abordant des thèmes aussi variés que l’amour physique et l’attrait sensuel. À travers une narration ludique, Obaldia nous rappelle que la beauté ne réside pas seulement dans l’apparence extérieure.
Les cuisses de Colette Sont douces au toucher Comme des cacahuètes Qu’on aurait épluchées. Je n’aime pas sa tête Ses yeux demi-pochés Son oreille en cuvette Son nez en arbalète Sa bouche endimanchée. Mais j’aime bien ses cuisses Si douces au toucher. Pendant le Saint-Office L’un près de l’autre assis, Ma main vient s’y chauffer. De profundis, ad te Domine, clamavi ! Que c’est doux ! Que c’est doux ! Plus doux qu’une souris Que le cœur de l’été, Du miel et du saindoux ! Dans le rang d’à côté (Ma main enfouie En cette blanche obscurité), Madame la Baronne d’Auxerre Qui ressemble à un dromadaire Me sourit. C’est sa mère ! Madame la Baronne d’Auxerre Madame la Baronne sa mère Madame est servie Madame très très bien avec le Bon Dieu Très très bien avec son âme Madame N’y voit que du feu – Retire ta main de là Me dit Colette, tout bas ! Mais elle serre, elle serre Avec la force du tonnerre Ma main se trouve emprisonnée Ainsi qu’un missionnaire en Nouvelle-Guinée. – Retire ta main de là, petit garçon, Ce ne sont pas des façons ! Mais elle serre à tout casser Elle serre comme un Canaque ! Mes doigts craquent Mes doigts sont tous fiancés Je ne peux plus les retirer Elle serre, elle serre A tire-larigot, Oh ! le bruit de mes os ! Gloria in excelsis Deo ! Dommage que Colette Soit pas très belle en haut. Mais qu’importe la tête Quand le bas donne chaud ! Pour caresser ses cuisses Je donnerai comme un rien Desserts et pain d’épice Et tous les paroissiens. Entre ces deux poissons Dont le sang est humain Je laisserai ma main Jusqu’au dimanche prochain. Ah ! Colette, Colette ! Que la vie est agreste ! Et que mon cœur est leste Et que l’Enfer est loin ! (Madame la Baronne se signe en un grand geste) Ite missa est.
En conclusion, ‘Les Cuisses de Colette’ nous invite à réfléchir sur la perception de la beauté et de l’attirance. Si vous avez aimé ce poème, n’hésitez pas à explorer d’autres œuvres de René de Obaldia ou à partager vos réflexions sur ce texte intrigant.

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