Les falaises du temps
Dans le berceau de l'aurore où les silences naissent,
Là, sous le voile d'éther, où nos pensées se tressent,
Se dresse un monde oublié, vieille terre de mystère,
Nommé "Les falaises du temps", sanctuaire de nos prières.
Le vent y murmure les rêves des âmes anciennes,
Et chaque grain de sable, une histoire qui nous enchaîne.
Le firmament, témoin de nos joies et de nos peines,
Sur ces parois escarpées, peigne la gloire et la houle sereine.
I. La naissance du jour sur les falaises
Au premier chant de l'Alouette, éclot l'éclisse de l'aube,
Les cieux s'embrasent, dansant en robes de pourpre et d'or.
Un tableau infini se déploie, tel un poème encore inaudible,
Où chaque couleur s'infiltre dans l'âme, sublime, indicible.
II. Le souffle des légendes
Dans ce lieu où le temps semble suspendu,
Les légendes murmurent les secrets défendus.
Échos des batailles, amours immortels,
Gardiennes silencieuses, les falaises scrutent les cieux irréels.
III. Les âmes vagabondes
Héritiers des vents, nous marchons sur leurs traces,
Pèlerins sans nom, oubliant nos carcasses.
À la recherche d’une vérité, d'une essence perdue,
Nos Âmes vagabondes, aux falaises, se sont mises à nu.
IV. Les saisons du cœur
Le printemps y peint l'espoir en floraisons éclatantes,
L'été ardent y dessine les passions palpitantes.
L'automne y pleure ses feuilles, témoins d'amours mortes,
Et l'hiver y cache sous son manteau, les peines emportées.
V. Le passage des heures
Comme l'eau façonne la pierre, le temps sculpte les âmes,
Transformant avec art, les peines en calmes.
Sur les falaises du temps se lisent les histoires,
Chacune gravée, entre les ombres et les espoirs.
VI. Le temple de la nuit
Quand la nuit enveloppe le monde de son voile mystérieux,
Les étoiles dessinent les destins, précieux.
La lune, guide des cœurs perdus et des poètes,
Sur les falaises du temps, luit, secret indiscret.
VII. L'éveil des consciences
Au sein de cet espace, où le passé et le futur s’embrassent,
Une sagesse ancienne, en nous, se trace.
L’appel à l’éveil, à comprendre la danse des étoiles,
Sur les falaises du temps, graine de vérité s'entrebâille.
Ce lieu, miroir de l'âme et de son infini voyage,
Nous invite à déchiffrer le texte des âges.
À percevoir, en chaque creux, en chaque relief,
Les murmures éternels, le souffle du monde en relief.
VIII. La coda du temps
Comme toute chose rejoint l'océan, vaste et omniprésent,
Nos vies, fleuves sinueux, se perdent dans les sables du temps.
Mais sur les falaises, un écho reste, defiant l'oubli,
Une symphonie de vies, tissée de joies, de larmes, d'envies.
Conclusion : Les falaises du temps, un hymne à l'existence
Les falaises du temps, parchemins de l'univers,
Où chaque instant gravé devient vers.
Elle rappelle à l'homme, voyageur éphémère,
La beauté de l'instant, la valeur de la terre.
Tel un phare dans la tempête, un guide pour l'errant,
Les falaises illuminent les ombres, doucement.
Invitant chaque cœur à écouter, à voir,
La grandeur de la vie, l'espoir.
Ainsi se termine notre ode, douce et forte à la fois,
Un voyage au cœur de l'âme, au-delà des lois,
Sur ces falaises du temps, où tout commence et tout finit,
Nous apprenons à vivre, à aimer, sous le ciel infini.