Le poème ‘Les Formes’ de Carole Zalberg nous plonge dans une exploration profonde et délicate de la quête d’identité. Écrit à une époque où les interrogations sur le soi sont plus que jamais d’actualité, ce poème aborde les thèmes de la perception de soi et de la dualité entre l’image reflétée et la réalité intérieure. À travers des métaphores puissantes, Zalberg nous invite à réfléchir sur notre propre image et notre place dans le monde.
Elle ne se trouvait pas toujours
Le matin
dans le miroir éclairé cru
approchait encore
face contre glace
traits fondus au tain
et regardait fort
et voulait alors
que tout s’efface
cette image nue
ce début de jour
qui l’avait perdue
paupières pressées
elle attendait
puis s’ouvrait
reprenait son bain de lumière
tout y était
compte à rebours
corps gourd
rêvant du lit
et juste ici
cette elle inconnue
il faudrait aller au monde,
heure par heure
visage en masque
aller en leurre
l’air de celle qui s’est trouvée
Le matin
dans le miroir éclairé cru
approchait encore
face contre glace
traits fondus au tain
et regardait fort
et voulait alors
que tout s’efface
cette image nue
ce début de jour
qui l’avait perdue
paupières pressées
elle attendait
puis s’ouvrait
reprenait son bain de lumière
tout y était
compte à rebours
corps gourd
rêvant du lit
et juste ici
cette elle inconnue
il faudrait aller au monde,
heure par heure
visage en masque
aller en leurre
l’air de celle qui s’est trouvée
En conclusion, ‘Les Formes’ nous pousse à considérer notre propre reflet et la manière dont il façonne notre existence. Nous vous encourageons à explorer davantage l’univers poétique de Carole Zalberg et à partager vos réflexions sur ce poème poignant.