Les instants suspendus
Dans le creux du temps, où les secondes s'étirent et se fondent,
Où brille l'éphémère, éclat fugace au sein de l'éternel,
S'éveillent les songes d'un cosmos à l'âme tendre,
Dans cet écrin de silence, naît le poème immortel.
Sur la toile de nos vies, le pinceau danse,
Traçant des arcs-en-ciel dans le ciel du destin.
Chaque couleur, une émotion qui s'élance,
Dans ce grand opéra, nous sommes à la fois maître et pantin.
Les rires perlent comme des larmes de joie,
Chuchotant à l'oreille de l'aurore endormie,
Que chaque instant est un trésor, une royauté,
Un pacte secret avec l'infini.
Au gré des tempêtes et des accalmies,
Nous tissons des ponts entre hier et demain.
Dans le miroir du temps, nos âmes frémies
Cherchent l'écho d'une mélodie lointaine, un refrain.
Et dans la quête incessante, le cœur en éveil,
Nous traversons des forêts d'ombres et de lumières.
Chaque feuille, un poème qui au vent se dévoile,
Chaque rayon, un vers d'espoir pour la Terre entière.
Sous la voûte céleste, un ballet silencieux s'orchestre,
Les étoiles, muses de nos nuits éclairées,
Nous murmurent en chœur une vérité à conquérir,
Que dans l'obscurité aussi, se trouvent des beautés à célébrer.
Les instants suspendus, tel un fil d'or dans le temps,
Liens invisibles qui unissent les cœurs distants.
Dans le vaste univers, chaque âme est une étoile,
Qui brille de mille feux, et de l'amour, tisse sa toile.
À travers le prisme de nos jours, l'espérance filtre,
Projecteur des possibles sur l'écran de nos doutes.
Chaque pas, un dessin sur le sable, éphémère et libre,
Qui nous apprend que le chemin se crée, sans route.
La vie, ce poème universel aux mille visages,
Nous invite à lire entre les lignes des saisons.
À reconnaître dans le murmure des riviages,
La promesse des renaissances, des nuances, des raisons.
Dans l'atelier du monde, nous sommes les sculpteurs,
Modelant l'argile des jours avec passion et douceur.
Chaque geste, une strophe dans le grand livre de l'existence,
Une chance de peindre l'aube d'une nouvelle renaissance.
Et lorsque tombe le voile de la nuit sur nos rêves,
Dans cet espace intime où les peurs s'évaporent,
Nous découvrons que même dans le sombre s'achève,
Un cycle de vie, d'espoir, où tout se transforme.
Les instants suspendus, telle une mélodie intemporelle,
Nous rappellent que tout est lié, dans ce vaste ballet cosmique.
Que chaque souffle, chaque silence, chaque étincelle,
Participe à l'œuvre grandiose de l'univers, magique.
Alors, lorsque les tempestes secouent nos terres intérieures,
Que les doutes voilent l'horizon de nos pensées,
Souvenons-nous des instants suspendus, gardiens de nos ferveurs,
Car même dans l'incertitude, des trésors sont à percer.
L'existence, un voyage où chaque step est une strophe,
Une traversée où la beauté réside dans l'acte de créer.
Dans le flux et le reflux de la vie, voilà notre étoffe,
Tisserands de l'instant, façonneurs d'éternité.
Ainsi, dans le grand poème de l'univers, nous sommes vers,
Unis dans la symphonie vibrante de l'aube au crépuscule.
Et dans cette danse des jours, légère et diverse,
Nous découvrons le lien sublime, l'essence, le particule.
Les instants suspendus, fragments d'infini capturés,
Où chaque souffle est une note sur la portée du temps.
Dans cette harmonie secrète, nous sommes invités
À composer la mélodie de notre vie, passionnément.
Et quand s'achèvera le dernier soupir, le dernier mot,
Laissons derrière un sillage lumineux, un héritage de joie.
Car dans le grand livre de l'existence, ce n'est pas le point final qui est beau,
Mais chaque ligne écrite avec amour, chaque page où bat le cœur, chaque éclat de voix.
Les instants suspendus, témoins silencieux de notre passage,
Dans le grand théâtre du monde, scène éphémère de notre voyage.
Ce sont ces instants qui, tels des diamants dans l'obscurité,
Illuminent notre quête de sens, notre désir d'aimer, de beauté.
Ainsi se clôt ce voyage au cœur des instants suspendus,
Où chaque mot, chaque vers, fut une étape, un souffle partagé.
Et dans ce dialogue intime entre l'âme et le monde, comprendre nous avons pu,
Que la vie, ce poème sans fin, est notre plus doux héritage, à jamais gravé.
