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Les J’ai Vu de la Promenade de Longchamp

Le poème ‘Les J’ai Vu de la Promenade de Longchamp’ de Charles-Hubert Millevoye nous transporte dans un monde où l’amour et la beauté des festivités se rencontrent. Écrit au début du 19ᵉ siècle, ce poème illustre la passion romantique et les plaisirs de la vie en plein air, tout en commentant subtilement les mœurs de son époque. La richesse des images et la musicalité des vers font de cette œuvre une belle représentation de la poésie classique française.
J’ai vu cette brillante fÊte,
FÊte des grÃĒces, des amours,
Que trois mois d’avance on apprÊte,
Et dont on s’occupe trois jours.
J’ai vu la beautÃĐ sous les armes,
Rassemblant tous ses traits vainqueurs,
Doubler le pouvoir de ses charmes
Pour venir assiÃĐger les cœurs.
J’ai vu la toilette nouvelle,
Et d’honneur j’en suis enchantÃĐ :
Ces dames mettent tant de zÃĻle
À retracer l’antiquitÃĐ,
Qu’on les verra, si cela dure,
Quittant l’habit grec ou romain,
Reprendre la simple parure
De la mÃĻre du genre humain.
J’ai vu tour à tour d’autres belles,
Se livrant à des goÃŧts nouveaux,
Oser, amazones nouvelles,
Caracoler sur des chevauxâ€Ķ
Comme tomber n’est pas descendre,
Belles, prenez garde aux faux pas :
Vous risquezâ€Ķ Vous devez m’entendre ;
Et Boufflers a su vous apprendre
Ce qu’il arrive en pareil cas.
J’ai vu la tournure grossiÃĻre
Des parvenus en chars brillants :
Ces messieurs se tiennent dedans,
De l’air dont on se tient derriÃĻre.
J’ai vu l’intrigant Dorival,
Qui faisait aujourd’hui figure,
Et demain vendra le cheval
Afin de payer la voiture.
J’ai vu campos ubi Trojaâ€Ķ
J’ai vu les ruines cÃĐlÃĻbres
Du temple oÃđ jadis ce jour-lÃ
Les nonnettes chantaient tÃĐnÃĻbres
Avec les filles d’OpÃĐra.
J’ai vu la foule confondue
Revenir au dÃĐclin du jour,
Par la longue et sombre avenue
De ce bois plantÃĐ par l’amour,
OÃđ, dit-on, à l’hymen son frÃĻre
Le fripon joua plus d’un tour ;
Bois charmant oÃđ le doux mystÃĻre
Établit avec lui sa cour.
J’ai vu l’amant et son amie,
Dans leurs yeux portant le bonheur.
Je les ai vus d’un œil d’envie,
Et me suis dit au fond du cœur :
Ah ! dans ce bois, aimable Laure,
Que ne puis-je avec toi rÊver !
Je ne voudrais m’y retrouver
Qu’afin de m’y reperdre encore.
Extrait de:
ÉlÃĐgies
À travers ce poème, Millevoye nous invite à apprécier les moments éphémères de joie et d’amour. Explorez davantage ses œuvres pour découvrir un univers poétique riche et évocateur, et partagez vos réflexions sur ce texte remarquable.

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