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Les Larmes de l’Éternel Rêve

Ce poème évoque la quête désespérée d’un être perdu entre ses souvenirs et un avenir incertain. À travers des images puissantes de la mer et des tempêtes émotionnelles, il explore la fragilité de notre existence face à l’inéluctable passage du temps.

Les Larmes de l’Éternel Rêve

I.
Au seuil des brumes d’un temps jadis effacé,
Où le rêve et la réalité en secret se mêlaient,
S’élevait, triste âme errante aux yeux embrumés,
L’esprit perdu en sa vie, par l’illusion obsédée.
Tel un spectre égaré en des songes vespéraux,
Elle errait, son cœur las, sous l’astre des maux,
Cherchant l’ombre douce d’un passé tant précieux
Que nul ne saurait revenir, hélas, âme malheureuse.

II.
Sur la mer en furie, aux flots éperdus et noirs,
Le destin se faisait écho d’un funeste espoir,
Chaque vague, telle une larme en un douloureux soupir,
Murmurait aux vents transis le deuil d’un bel empire.
Ici, où le tumulte et l’orage s’entrelacent,
La lumière du souvenir s’éteint dans l’espace,
Et l’âme solitaire brave l’immensité en furie,
Espérant retrouver jadis toute sa magie.

III.
« Ô destin implacable, messager des regrets,
Pourquoi m’astreins-tu à revivre les heures muettes
Où jadis, dans des jardins d’or, fleurissaient les jours
Où l’espoir, tendre flamme, dissipait mes malheurs ? »
Ainsi s’échappait son cri dans le fracas des vents furieux,
Un écho de douleur où se perdaient les vœux
D’un retour impossible au sanctuaire du temps,
Où le rêve et la réalité s’unissent en tourments.

IV.
Les flots, en furie, accablant sa fragile barque,
Portaient l’âme égarée, captive d’un sombre marasme,
Telle une feuille morte emportée par la houle impitoyable,
Dans un univers sans trêve, aux destins inéluctables.
La mer se faisait oracle, révélant en son tumulte
Les secrets d’un passé où l’espoir se pudibonder,
Et dans le vacarme, chaque écume, chaque éclat
Chantait la mélodie d’une existence qui s’écroula.

V.
Par-delà l’horizon, les souvenirs se faisaient reflets,
Tels des miroirs fêlés aux lueurs d’un rêve discret,
Les ombres du passé revivaient dans un funeste ballet,
Et l’âme, en quête d’un amours d’antan, s’y laissait aller.
« Ah ! qu’il fut doux le temps des jours d’irisation,
Quand le regard sincère enchanta ma raison,
Avant que l’ombre cruelle du regret m’enchaîne,
Et n’efface en silence, mon cœur de ses chaînes. »
Tels des murmures anciens, ses mots venaient s’envoler
Vers l’abîme sans retour, là où tout cesse d’espérer.

VI.
Là, sur l’écume violente d’un destin implacable,
Tonnaient les éclairs d’un chagrin indicible, instable.
Les anges oubliés pleuraient en vers enfiévrés
Les promesses d’un bonheur jadis si osé.
Les vagues, en légion, formaient un cortège funèbre,
Emportant la mémoire d’une vie, inconséquence des ténèbres,
Et l’âme, comme un oiseau blessé, se débattait vainement
Face au remords d’un passé que nul ne saurait aimer autrement.

VII.
Dans l’immensité du chaos, l’espoir se fit ami
De l’ombre morbide du passé, comme d’un funeste pari,
Et l’errante âme, par le sort capturée, se voyait
Naître en son sein l’illusion d’un temps qu’elle croyait.
« Ô bonheur ancien, où es-tu, doux mirage
Qui jadis berçait ma vie en un tendre rivage ? »
Ainsi s’exclamait-elle aux larmes, en un soupir las,
Effleurant, en vain, le rêve d’un avenir qu’elle ne reverra.

VIII.
Dans l’arène du destin, l’océan se fit tribunal,
Où chaque instant douloureux devenait verdict fatal.
L’écume battait le tempo de sa marche funèbre,
Et la mer, cruelle amante, presque, de sa force, l’enterre.
Aux confins de la raison, alors que ne restait plus qu’un soupir,
Les vagues entonnaient un requiem pour l’âme à mourir,
Celui d’un cœur en exil, cherchant en vain la paix
D’un passé inatteignable, évanoui à jamais.

IX.
Le vent, messager d’une tristesse infinie,
Portait l’écho d’un temps où la vie était alchimie,
Où chaque aurore, en éclats d’or sur l’horizon,
Réveillait l’âme en quête d’une renaissante passion.
Mais la tristesse tenace, dans sa course inexorable,
Drapait les souvenirs d’un voile funeste et implacable,
Et l’âme, dans son errance, se dissolvait peu à peu
Dans le tumulte d’un présent froid, où nulle joie ne demeure.

X.
En un ultime sursaut, elle s’adressa à la nuit,
Parlant à l’obscurité, complice de son insouciance enfuie :
« Nuit, toi la gardienne de mon destin mal retourné,
Accueille ma souffrance, mes regrets inavoués,
Car jadis j’ai goûté aux délices d’un temps radieux,
Et maintenant, je m’égare, prisonnière des cieux. »
Ce dialogue funeste, murmurant les accents du néant,
Résonna sur les flots noirs, tel un adieu poignant.

XI.
Les astres se muèrent en larmes de cristal éphémère,
Et sur l’océan, en furie, parut un funeste éclair,
Annonce d’un destin cruel, d’une lutte sans retour,
Où le rêve se heurte à la froideur du jour.
Chaque rayon, tel un trait de peine dans la nuit,
Rappelait la nostalgie des instants perdus en fuite,
Et l’âme, fatiguée par le temps, par la fatalité,
Se dressa en un dernier cri, dans la tempête agitée.

XII.
Déchirée entre le mirage d’un passé se moquant,
Et la réalité amère, aux accents d’un trépas dévorant,
Elle vit, dans la furie marine, le reflet d’un adieu
Où le rêve s’éteint, englouti par un destin sincère et pieux.
« Hélas ! » soupira-t-elle, « hélas ! au seuil du vacarme,
Où le temps se fige en une morne et funeste alarme,
Je suis l’ombre d’un souvenir, la note d’un songe défunt,
Incapable de revenir en ce lieu où tout fut si pur et brin. »

XIII.
La mer, en sa colère, s’empara de ses derniers espoirs,
Engloutissant, à jamais, ses reflets d’amours miroirs.
Chaque écume portait la trace d’un cri, d’un songe envolé,
Tandis que l’âme, égarée, s’abandonnait aux flots tourmentés.
Telle une pale silhouette, dans le brasier de son destin,
Elle se confondit, en un ultime tourment divin,
Et le temps, inexorable, sur son front se fit marbre
Témoin d’un retour impossible, d’un rêve qui s’enfuit sans abri.

XIV.
Alors, sous le ciel lugubre d’un crépuscule sanglant,
L’errante âme se fondit dans l’océan hurlant,
Par delà la frontière obscure d’un passé inaltérable,
Où la vie, jadis éclatante, devint une ombre lamentable.
Les vagues, en un ultime adieu à cette existence éteinte,
Révélaient le destin d’un cœur en détresse, en plainte,
Et l’âme, désormais perdue, se dissolut dans l’écume
D’un rêve irréversible, laissé aux mains d’une ultime brume.

XV.
Au cœur de l’orage, l’écho d’un temps si glorieux
Se mêlait au fracas d’un univers tout facétieux,
Et chaque goutte d’eau semblait crier, en son langage,
Les regrets d’une aube fanée en un tragique presage.
Tandis que la mer en furie offrait son dernier baiser,
Le destin se scellait, inéluctable et désespéré,
Pour cette âme errante, en quête d’un irréparable retour
Vers un passé révolu, empli à jamais d’un amour lourd.

XVI.
Et dans un silence infini, aux confins de l’oubli,
Les flots se turent enfin, scellant l’adieu à la vie,
Car le rêve et la réalité, en un ultime duel douloureux,
S’unirent pour sceller l’avenir d’un coeur mystérieux.
Le destin s’achève ainsi, à l’orée de chaque aurore,
Marquant d’une tendresse amère l’écho d’un temps mort,
Où l’âme, jadis libre et pleine de ferveur,
S’en fut, pour ne plus jamais revoir l’éclat de l’ardeur.

XVII.
Sur la mer en furie, aux assauts d’une nuit sans fin,
L’âme, dans son errance, goûta enfin la fin du chemin.
Elle se délia de ses rêves, se fondant en la houle,
Et les murmures du passé, désormais, s’éteignirent en foule.
Tel un naufragé du temps, emporté par la marée du destin,
Elle disparut dans l’immensité, laissant derrière elle le chagrin,
D’un retour impossible, d’un adieu cruel et irréversible,
Que ni le rêve, ni la réalité, ne sauraient racheter, inévitable.

XVIII.
Aujourd’hui, dans la mémoire des vagues, en un chant funèbre,
Se perpétue l’histoire d’un être dont l’âme, en silence, célèbre
L’illusion d’un passé que nul ne pourrait jamais retrouver,
Tandis que le tumulte de la mer vient à jamais le rappeler.
Les souvenirs, telle une mélodie d’un temps révolu et doré,
Hantent les échos de la mer, en un refrain inéluctable et doré,
Et chacun, face à l’immensité, sent combien le rêve se meurt
Quand la réalité affronte l’ombre d’un futur sans lueurs.

XIX.
Ainsi se conclut, dans la splendeur tragique des vents,
L’épopée d’une âme errante, perdue dans l’instant,
Où le rêve et la réalité, en un duel sans pardon,
Scellèrent à jamais le sort d’un cœur en déraison.
Les flots, témoins silencieux d’un retour désormais vain,
Portèrent le dernier soupir d’un destin trop humain,
Et, dans l’orage éternel, là où le temps se fige et se meurt,
Naquit l’ultime légende d’un amour éteint par la douleur.

XX.
De cette marée implacable reste l’amertume des jours,
Où chaque vague, en sa course, conte de lugubres discours;
L’âme errante, éparpillée en un rêve inassouvi,
Laissa derrière elle un monde vain, un passé inoui.
Tel un adagio triste, aux accents d’un vers funeste,
Elle s’en alla, loin des brumes, vers l’oubli manifeste,
Et le retour tant désiré, objet d’un cœur en contradiction,
S’évanouit dans l’horizon, scellant sa triste condition.

XXI.
Ainsi, devant l’immensité d’un océan en révolte,
Le destin se fait écho d’un amour qui se démêle,
Nous rappelant qu’en chaque rêve se cache une vérité,
Que l’âme ne retourne jamais en quête de clarté.
Tandis que la mer reprend son souffle, en une ultime plainte,
Le souvenir d’un passé précieux se dissipe, tel un saint,
Et l’errante âme, par le temps consumée, se fond en ce flot éternel,
Victime d’un retour impossible, d’un rêve irréversible, cruel.

XXII.
Ô lecteurs, contemplez ce triste poème, empreint d’agonie,
Où la passion se meurt en échos de nostalgie;
Qu’il vous serve d’avertissement, de mélancolique récit,
Que le rêve, fragile étoile, n’est qu’une chimère en sursis.
Car chaque cœur, en quête d’un temps d’innocence jadis passé,
Se voit infliger l’amère destinée que nul ne saurait changer:
Le retour au passé, désir impossible, aux reflets de l’obscur,
N’est qu’un mirage fugace, d’un adieu sans espoir, si pur.

XXIII.
Et dans le silence final, aux abîmes du néant,
Le souvenir d’un être se dissout en un dernier chant,
Un hymne à la douleur, à la lutte contre l’infini,
Où le rêve se brise, impuissant devant la vie.
Sur la mer en furie, en cette nuit d’un dernier adieu,
Se fond la légende d’un cœur, en quête d’un monde merveilleux,
Mais que nul ne peut atteindre, couvert d’une éternelle ombre,
Faisant de l’âme errante le miroir d’un destin qui sombre.

XXIV.
Alors que s’achève, sous l’orage et son cortège funèbre,
Le récit d’un passé vibrant désormais à jamais en fièvre,
L’âme se noie dans la mer, abandonnée à son triste sort,
Dans un dernier soupir, un ultime acte d’un amour mort.
Le rêve, jadis éclatant, n’est plus qu’un souvenir en lambeaux,
Et la réalité, cruelle amante, emporte ses espoirs en échos,
Laissant à jamais dans le cœur des hommes le douloureux enseignement
Que l’on ne peut revenir en arrière, malgré nos vœux ardents.

XXV.
Qu’il soit dit, en ces vers de douleur et de splendeur épique,
Que la mer, en furie, et le rêve, en une danse tragique,
Nous enseignent que l’âme, errante et vulnérable,
Se perd dans le temps, en quête d’un passé inévitable.
Ainsi s’achève le poème, en un funeste et poignant testament,
D’un rêve abandonné, d’un retour devenu tourment,
Où l’errante âme, en son ultime errance, trouve en vain la clarté
D’un passé révolu, désormais perdu à jamais dans l’obscurité.

Que chacun, au creux de sa vie, entende ce chant de douleur
Et sache que, parfois, la quête du passé en nos cœurs
Est un chemin sinueux, pavé d’illusions et d’amertume,
Où le rêve ne peut renaitre, et où la réalité s’allume.
Ainsi s’achève mon récit, en un adieu triomphant et cruel,
Où l’âme errante se perd, dans l’infini d’un destin irréel;
Que le temps, en sa rigueur, emporte ces errances d’un rêve en exil,
Témoignant à jamais de l’impossibilité d’un retour fragile.

En fin de compte, cette œuvre nous rappelle que la vie est une mer tumultueuse, où nos rêves peuvent se heurter à la réalité. C’est dans cette lutte que nous découvrons notre véritable force, mais aussi notre vulnérabilité face à l’inexorable écoulement du temps. Que chaque lecteur réfléchisse à son propre parcours, et sache que l’acceptation peut parfois être le premier pas vers la paix intérieure.
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Auteur: Jean J. pour unpoeme.fr

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