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Les Larmes du Vent

Dans ‘Les Larmes du Vent’, le poète nous entraîne dans une vallée empreinte de tristesse et de souvenirs. À travers les murmures du vent, il explore les thèmes de la solitude, de la nostalgie et de la quête d’un sens à la vie, nous offrant une réflexion profonde sur notre propre existence.

La Vallée des Souffles Égarés

Dans l’antique vallée que le destin avait vouée aux errances du vent,
Où les bourrasques chuchotaient sans relâche leur douleur infinie,
Vivait Âme sensible, être aux rêves fanés et aux espoirs en suspens,
Errant au milieu de ce décor mélancolique, consumé par sa propre pluie.

Sous un ciel bas, en proie aux nuées et aux orages d’antan,
La vallée s’étendait, vaste théâtre d’un passé que nul ne ravive,
Et le vent, messager d’un chagrin que le temps ne peut étouffer,
Racontait, en murmures solitaires, l’éternelle plainte d’une vie qui dérive.

Les herbes folles, frêles témoins de ces âmes malheureuses,
S’inclinaient devant l’assaut des bourrasques, soufflées par un destin cruel et impitoyable,
Tandis que Âme sensible, avec son regard triste et ses mains tremblantes,
Se sentait, en chaque souffle, le poids d’un monde insensible et implacable.

Dans l’ombre d’un vieux chêne, dont les branches portaient en leur écorce
Les stigmates d’innombrables tempêtes et de nostalgies oubliées,
Notre protagoniste s’avançait, prisonnier d’une lutte inévitable,
Cherchant dans l’écrin de la nature une réplique à l’énigme de son âme égarée.

Ô vent, disaient les pierres en écho dans la vallée,
Chante ton triste refrain, berce nos cœurs usés,
Car ta plainte incarne le deuil des amours déchus,
Le regret amer d’une époque aux éclats de lumière disparaissant peu à peu.

C’est par un soir d’automne, marqué par l’ombre et la pâleur,
Que Âme sensible rencontra le murmure de son destin sur le chemin rocailleux,
Porté par l’embrasure d’un rocher, l’appel d’une voix incertaine,
Qui, chuchotée par le vent, semblait dire : « Viens, suis-moi, perdus dans l’ombre des jours heureux. »

« Qui es-tu ? » demanda-t-il, d’un ton empreint de douce douleur,
Alors que le vent s’emballait, avec plus de force et d’intensité,
Répondant d’un souffle, une plainte qui portait en elle l’écho des âmes claires :
« Je suis le destin, l’ombre mouvante de vos regrets, l’âme qui jamais ne fut apaisée. »

Ainsi commença le périple, dans une vallée qui se laissait étreindre
Par les bras agressifs d’une brise hurlante et d’un souvenir indélébile,
Où chaque pas menait Âme sensible plus loin dans les méandres d’un passé
Où la mélancolie régnait en souveraine, et où le chagrin du vent résonnait en filigrane.

Les jours s’écoulaient, semblables à des larmes perlées sur la joue de l’horizon,
Et chaque aube, traversée par la pâleur des nuages en deuil,
C’était une promesse délavée, une page de la vie écrite en solitude,
Le temps se mesurant aux battements du cœur, prisonnier de ses douleurs sans fin.

Il errait alors, passant par des sentiers sinueux, où la nature semblait pleurer,
Les ruisseaux, du regard baissé, s’écoulaient en une lamentation cristalline,
Et les montagnes, hautes et austères, portaient en elles la mémoire d’un ancien émoi,
Tandis que le vent s’acharnait, entonnant son hymne aux âmes déchues, renouvelle tragédie.

Parfois, dans le silence oppressant de la nuit, la voix de la nature se faisait entendre,
En échos dispersés dans le souffle des arbres, et dans le murmure des feuilles,
« Écoute, » disait le vent, « le poids de l’oubli, la morsure du temps qui s’efface,
Car en chaque brise se cache l’ivresse d’un chagrin, une douleur que nul ne peut guérir. »

Les heures s’envenimaient, et Âme sensible se perdait souvent dans ses pensées,
Ses monologues intérieurs, lourds de regret, se mêlaient aux soupirs de la vallée,
D’un ton mélancolique, il se rappelait les temps jadis, ces instants de lumière
Avant que le destin ne le condamne à errer parmi les ombres et les murmures.

« Ô val, dis-je, dans ton immensité, cache-tu une page moins amère,
Où le souvenir d’un bonheur aurait pu suspendre le vent pour un instant ? »
Mais le paysage, fidèle à sa triste nature, demeurait implacable,
Et le vent, en réponse, ne faisait qu’accentuer la douleur de cette quête vaine.

Des ruines d’un vieux manoir, vestiges d’un temps où la grandeur avait foulé la terre,
Surgit un écho, une mélopée enivrante, signe d’une époque à jamais disparue,
Et c’est sous les voûtes délaissées par le temps, en un instant suspendu,
Que Âme sensible contempla les portraits fanés d’un passé qui l’appelait encore.

Les murs murmurants semblaient conter l’histoire d’amours impossibles,
D’espoirs déçus et de l’amour infini que le temps avait emporté,
Chaque pierre portait le poids d’un souvenir, d’un serment brisé,
Et, dans ce décor désolé, l’âme errante se sentit à la fois émue et dévastée.

« Que cherches-tu, dans l’étendue de ce chagrin éternel ? » s’insurgea-t-il,
Cherchant un sens aux tourments de son existence, à l’écho des regrets infinis,
Car, dans le souffle du vent, il croyait percevoir l’amertume d’un destin scellé,
Et son cœur, fragile papillon, battait au rythme d’une mélancolie sourde et incessante.

Ainsi, sur le chemin poussiéreux d’un souvenir effacé, il rencontra un vieil ermite,
Dont les yeux fatigués avaient vu passer les saisons et la déchéance des rêves,
Celui-ci, d’une voix éteinte par le temps et les larmes, lui confia :
« Laisse ton cœur, ami, se perdre dans l’abîme des regrets et ne cherche point la délivrance. »

Le dialogue se fit alors en refrains et en soupirs, comme deux rivières convergentes,
Et le vieil homme, par un monologue empreint d’une sagesse amère, déclara :
« La vallée te parle, en sa langue de tristesse, où chaque bourrasque porte en elle
La mémoire d’un amour disparu, d’une vie que le vent a convoitée. »

Les jours se transformèrent en une suite ininterrompue de murmures et de regrets,
Tandis que Âme sensible, accablé par la légèreté cruelle du destin,
Contemplait les ombres qui se mêlaient aux échos de ses propres pensées,
Et chaque branche sur laquelle se brisait le vent semblait extirper un soupir.

La nature, en un ballet funèbre, dévoilait les vestiges d’un temps jadis radieux,
Où les étangs reflétaient la splendeur d’une jeunesse éphémère et fugace,
Mais désormais, il ne restait plus que le chagrin du vent, perpétuel et impitoyable,
Qui, tel un messager funèbre, portait avec lui le sceau de l’âpreté d’un rêve meurtri.

Un soir de tempête, dans le tumulte de la nuit dévorée par des éclairs déchirants,
La vallée se mua en un théâtre de lamentations, où chaque voix se confondait,
Et le vent, dans un élan d’intensité, sembla murmurer, en un vœu désespéré :
« Ô Âme sensible, ne peux-tu, une fois encore, écouter l’hymne de la douleur sincère ? »

Dans ce moment d’absolue tristesse, le cœur d’Âme sensible se fendit en mille éclats,
Comme s’il se dissolvait à l’unisson du fracas des éléments, emporté dans le néant,
Et, dans un murmure à peine audible, il se confia à la nuit :
« Mon existence n’est qu’une réminiscence amère, un battement éphémère perdu dans la brume. »

Les bourrasques, telles des messagères du destin, agitaient les souvenirs d’un passé révolu,
Et dans le fracas du vent, il discernait les échos d’un rire, d’un regard jadis aimant,
Maintenant évanoui, remplacé par la solitude glaciale d’un hiver sans fin,
Le chagrin du vent, en une symphonie lugubre, venait parachever cette triste rengaine.

Alors que l’orage grondait et que la vallée en pleurissait ses mille lamentations,
Le vieil ermite disparut tel un songe, laissant Âme sensible face à son destin,
Et, désemparé, il suivit cette voie sinueuse, espérant trouver dans le tumulte
Une ultime parcelle de vie, une trace d’une aube bienfaisante aux couleurs éteintes.

Pourtant, chaque pas semblait sceller le pacte avec la fatalité,
Car le vent, inlassable, soufflait son roman éphémère,
Révélant, dans un frisson glacé, que toute quête trouve sa fin
Dans la mélancolie d’un dernier adieu, dans la tristesse d’un cœur déchu.

Sous le regard impitoyable de la nature en deuil,
Les sentiers se refermèrent, et les ombres se firent plus denses,
Dissolvant, dans un voile de pluie et de larmes silencieuses,
L’espoir fragile d’un bonheur qui jamais ne se révélerait.

Dans un ultime monologue intérieur, Âme sensible s’adressa au vent,
« Ô toi qui portes le chagrin des âmes, emporte avec toi mes regrets,
Que la douleur que j’endure trouve dans ton souffle infini
L’écho d’un destin qui, trop tôt, s’estompe en une ultime lamentation. »

Mais le vent, indifférent aux supplications et aux adieux murmurés,
Continuait son chemin, impitoyable, dans le tumulte des regrets perdus,
Et, dans un ultime fracas, alors que la vallée semblait s’éteindre,
La solitude de Âme sensible se mua en un cri éperdu, sans retour.

Les bourrasques, telles des caresses funestes, s’abattirent une dernière fois,
Emportant dans leur sillage la voix d’un être brisé, englouti par l’ombre,
Et la vallée, à jamais marquée par cette quête de ce qui ne fut jamais,
Se fondit dans un éternel silence, où le chagrin du vent demeure, imparfait.

Ainsi, le cours tragique de cette existence s’acheva dans l’amertume,
Étreinte par la fatalité et par la nostalgie d’un temps désormais révolu,
Âme sensible, errant jadis en quête d’un éclat de bonheur évanoui,
Laissa derrière lui le souvenir d’un homme à jamais emporté par la brume.

Dans la dernière lueur d’une aube sombre, alors que l’obscurité reprenait son domaine,
Les échos du vent s’estompaient, emportant le dernier soupir d’un cœur meurtri,
Et la vallée, en vestige de son souvenir, offrait au silence infini
La douleur d’un destin accompli, d’une vie finie sur le théâtre du chagrin.

Car c’est en ce lieu, balayé par les bourrasques et les larmes éternelles,
Que se scella l’histoire d’un être sensible, prisonnier d’un destin cruel,
Où chaque souffle du vent chanta la mélancolie d’un adieu irréversible,
Et où, pour toujours, le murmure de la perte résonne, triste et indicible.

Le vent, lui, continue de lamenter son chagrin, en un refrain sans issue,
Portant l’âme inassouvie des hommes dans l’obscurité des souvenirs,
Et la vallée, sanctuaire des regrets et des amours déchus,
S’éteint dans un crépuscule éternel, où le chagrin est roi et souverain.

Ainsi se termine ce récit : une épopée de douleur et de solitude,
Où Âme sensible, dans sa quête vaine, fut englouti par le destin implacable,
Laissant derrière lui une trace indélébile dans cette vallée balayée par les bourrasques,
Une existence éphémère, scellée dans l’amertume d’un chagrin venu du vent.

En nous immergeant dans cette vallée des souffles égarés, nous sommes invités à contempler nos propres regrets et à reconnaître que chaque larme versée par le vent est le reflet de nos émotions les plus intimes. La quête de sens, bien qu’éprouvante, est une part essentielle de notre humanité, et c’est dans l’acceptation de notre vulnérabilité que nous pouvons véritablement embrasser la beauté de la vie.
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Auteur: Jean J. pour unpoeme.fr

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