Le poème ‘Les Leçons du Miroir’ de François Malaval invite à une profonde réflexion spirituelle. Écrit dans un contexte où la quête de soi et la compréhension de la nature humaine étaient essentielles, ce poème souligne comment notre perception de nous-mêmes peut être façonnée par des forces supérieures. À travers des métaphores puissantes, Malaval nous pousse à examiner notre propre âme et notre relation avec le divin, rendant cette œuvre intemporelle et révélatrice.
Que cette glace est belle,
Qu’elle est nette et fidèle :
Elle exprime un visage, et ne le flatte point.
Mais je porte dans l’âme
Un cristal qui m’enflamme :
Dieu me sert de miroir, de juge et de témoin.
Mon miroir quoiqu’utile
Est un miroir stérile :
Il ne me fait rien voir que ce qu’il prend de moi.
Dieu, miroir très sublime,
En m’exprimant s’imprime,
Me fait voir qui je suis, et ce qu’il est en soi.
Mon miroir n’est que verre,
Et je ne suis que terre :
Le miroir et l’objet ont tous deux même sort.
Mais cet objet suprême
Se laisse voir lui-même,
Et je l’admirerai encore après ma mort.
La transparence et l’ombre
Le rendent clair et sombre :
L’un reçoit mon image, et l’autre le produit.
Seigneur, que je connaisse
Vos vertus, ma faiblesse,
Qu’en moi tout est nuage, et qu’en vous tout reluit.
En parcourant ce poème, chacun peut trouver une invitation à une introspection sincère, se questionnant sur sa propre essence. N’hésitez pas à explorer d’autres œuvres de François Malaval pour découvrir davantage de ses réflexions profondes sur l’humanité et la spiritualité.