back to top

Utilisation des poèmes : Tous les poèmes de unpoeme.fr sont libres de droits et 100% uniques "sauf catégorie poésie classique" .

Vous pouvez les utiliser pour vos projets, écoles, affichages, etc., en mentionnant simplement notre site.

⚠️ Les poèmes soumis par nos lecteurs qui souhaitent en limiter l'usage auront une mention spécifique à la fin. En l’absence de cette mention, considérez-les comme libres de droits pour votre usage personnel ou professionnel.

Profitez-en !

Partagez votre talent avec nous ! ✨ Envoyez vos poèmes et histoires via ou utilisez ce formulaire.
Tous les styles sont bienvenus, tant que vous évitez les sujets sensibles. À vos plumes !

Les Ombres d’un Espoir Éteint

Dans ce poème poignant, le lecteur est immergé dans un voyage introspectif où un voyageur errant fait face aux ruines d’un temple ancien. À travers des vers chargés d’émotion, l’auteur évoque la fragilité de l’espoir et la douleur d’une quête vaine, tout en explorant le thème universel de la recherche de sens dans un monde souvent empreint de désespoir.

Les Ombres d’un Espoir Éteint

I.
Dans le crépuscule où s’efface l’horizon,
Un voyageur errant porte en lui la passion,
D’un espoir jadis vif, désormais consumé,
Qui, par le temps meurtri, fut cruellement brisé.

Ses pas solitaires foulent la terre oubliée,
Où l’ombre d’un temple aux fastes dispersée,
Semble murmurer au vent d’antiques légendes,
Des serments et des rêves que l’oubli fende.

II.
Au cœur d’un creux secret, le temple antique,
Miroir d’un passé fertile, aux charmes magiques,
S’élève, sombre et digne, dans la brume des ans,
Gardien de mille douleurs et d’amours absents.

Dans ses murs de pierre, grisés par l’âpreté,
Le silence parle en vers d’une douloureuse clarté,
Et l’âme du voyageur, de son fardeau accablé,
Cherche, en chaque recoin, un soupir réconforté.

III.
« Ô temple, sanctuaire d’un temps consumé,
Te souviens-tu d’un cœur en liesse purifié ?
Moi, errant incertain, ai perdu la voie du rêve,
Et mes jours s’égrainent en une triste grève. »

Lui-même s’adressa, d’une voix empreinte d’émoi,
À ces pierres muettes, témoins d’un temps en émoi,
Et l’écho répondit, d’un murmure profond :
« Viens, âme esseulée, franchir le seuil de l’abîme, mon enfant. »

IV.
Sous le dais étoilé, au seuil de l’oubli,
Il pénétra l’antique lieu aux ombres infinies.
Chaque colonne érodée par l’éternelle douleur
Chantait, en soupirs graves, l’histoire d’un cœur en pleurs.

Les fresques délabrées, témoins des temps révolus,
Racontaient des destins que persuadaient les flux
Du destin implacable aux desseins prédestinés,
Où tout espoir s’efface, à jamais abandonné.

V.
Dans le grand hall silencieux, le voyageur marcha,
Ses yeux en quête d’un signe qu’enfin il eût là
L’antidote à la peine, la lumière d’un aurore,
Un ultime instant d’amour, avant que tout se meure.

L’écho de ses pas sur le sol froid résonnait,
Comme le glas d’un adieu qu’en son âme s’abritait,
Et le temple, en secret, dévoilait sa vérité :
La quête, bien que vigoureuse, n’était qu’oubli en clarté.

VI.
À l’ombre d’un atrium au plafond effrité,
Des lueurs vacillantes semblaient le guider,
Telles des âmes égarées dans un rêve éphémère,
Promettant l’espoir en des volutes de prière.

Mais le voyageur, l’âme lasse et meurtrie,
Sentait en chaque chant la vanité, l’oubli,
Et les espoirs d’antan, en éclats dispersés,
Se fondaient en regrets que nul ne saurait consoler.

VII.
« Parlez, ombres du passé, ô voix de la nuit,
Dites-moi quel est ce rêve en ce lieu qui s’enfuit ! »
Ainsi implora-t-il, de sa voix altérée et brève,
Espérant qu’un secret, du destin, il en relève.

Une silhouette d’ombre, dans un coin du secret,
Lui répondit en notes lointaines d’un regret :
« Ta quête n’est que mensonge, un leurre, une chimère,
Car l’espoir ainsi recherché s’enfuit sur la terre. »

VIII.
Le cœur du voyageur s’alourdit de ce son,
Et ses yeux se noyèrent en un voile d’abandon.
Pourtant, vaincu par l’ardeur d’un désir intemporel,
Il s’enfonça plus avant dans le labyrinthe mortel.

Chaque pas le menait plus près du destin funeste,
Où la lumière faiblit et se change en geste funeste,
Et la pierre, complice d’un passé révolu,
Le murmurait en vain les promesses disparues.

IX.
Dans une crypte obscure, aux murs de sang figé,
Le voyageur trouva un autel délaissé,
Où, parmi les vestiges d’un culte désormais muet,
Reposait un grimoire aux mots d’un ancien secret.

Il l’ouvrit, tremblant, car l’encre sur le parchemin,
Racontait l’histoire funeste d’un empire éteint,
D’un rêve effacé, d’un espoir jadis ardent,
Qui se mua en ombre, en un néant oppressant.

X.
Les vers inscrits, aux accents de désolation,
Révélaient que nul ne pouvait fuir sa condition :
L’homme, en quête d’un sens dans un monde de douleurs,
Avait pour seul remède la froideur des peurs.

Ainsi son destin scellé par un pacte ancien,
Lui dictait que tout chemin mène vers un funeste déclin,
Et que l’espoir tant cherché, par son cœur meurtri,
Ne serait qu’un leurre funéraire, un mirage en sursis.

XI.
Là, dans la pénombre, une voix douce se fit entendre,
Un murmure de consolation qui, sans faille, voulait revendre
Les illusions du passé, l’étincelle éphémère,
Qui jadis fit vibrer la vie d’un éclat de lumière.

Mais déjà, dans l’âme du voyageur, grondait la peine,
Et son regard se perdit dans une mer de haine,
Incapable d’accepter que ce temple ancestral,
Ne fut que le reflet d’un destin fatal.

XII.
« Ô destin cruel, pourquoi donc me condamnes-tu
À errer dans ces lieux défunts, où tout perd son goût ? »
L’articulait-il, le cœur en proie à l’amertume,
Cherchant en vain l’écho d’un bonheur qui s’allume.

Et les pierres, d’un murmure bas, lui répondaient :
« Tout espoir est illusoire, tu ne l’auras jamais. »
La voix, monotone et grave, répétait en échos lointains
Que le fardeau de l’âme ne s’allège point de ses mains.

XIII.
Ce fut alors, dans la crypte aux reliques fanées,
Que le temps, en son inéluctable marche, le guidait
Vers une sérénité funeste, un dernier adieu,
Où l’espoir n’est qu’un mirage, en un monde silencieux.

S’avance alors, le pas hésitant et lourd,
Défiant la fin imminente de cet ultime séjour,
Car jusqu’à l’extrême mort, l’homme cherche à comprendre
Le sens des douleurs que le destin vient lui prendre.

XIV.
Alors, sur un parvis caché, sous la voûte étoilée,
Le voyageur se tut, l’âme douloureusement voilée,
Et contempla, en silence, les vestiges du passé,
Chaque pierre, chaque souffle, en son cœur délaissé.

La nuit, complice des secrets et des chagrins,
Lui offrit ses reflets d’aucuns lendemains,
Et dans un ultime soupir, de la voix si émue,
Il déclara au temple son adieu absolu.

XV.
« Ô temple, ô vestige d’un temps que j’ai aimé,
Toi qui abrites les âmes en peine désespérées,
Accueille le fardeau de mon espoir brisé,
Fais de ma douleur l’empreinte d’un destin figé. »

Elle, immuable, répondit à l’appel funeste,
Par un silence infini, éclat de l’âme en geste,
Et le cœur du voyageur, las de tant de combats,
Succomba ici même, face aux lois du trépas.

XVI.
Là sur le seuil du temple, dans une pluie d’agonie,
Le souffle se dissipa, emportant sa vie,
Tels des pétales fanés d’un rêve autrefois peint,
Se brisant en lambeaux de tristesse en vain.

Les vivants, témoins muets de ce douloureux rite,
Ne purent que pleurer la fin d’un rêve en fuite,
Car même les pierres gardaient en leur pierre une larme,
Pour celui qui chercha l’espoir, victime du drame.

XVII.
Le vent, porteur de regrets et de souvenirs fanés,
Conserva en son murmure les derniers vers échangés,
Et chaque nuit, dans l’ombre du temple désolé,
On entend la complainte d’un cœur à jamais brisé.

« Ô lointain destin, compagnon de mon exil,
Pourquoi as-tu fondu mes désirs en un exil
Sans retour, sans promesse, sans souffle de renouveau,
Laissant mon âme s’égarer, prisonnière de ses maux ? »

Ainsi résonne encore le chant de ce voyage,
Dans chaque recoin de pierre, de détresse et de courage,
Une leçon amère sur la vanité des espoirs,
Où l’homme, face à l’abîme, ne peut éviter son sort.

XVIII.
Que de vers s’envolent en une triste mélancolie,
Chaque alexandrin écrivant l’ultime agonie,
Et le temple, sentinelle de cette quête maudite,
Garde le secret d’un rêve que le destin palpite.

Les âmes égarées, dans la nuit, viennent le pleurer,
Sentinelles invisibles d’un temps désenchanté,
Et le voyageur, jadis porteur d’une flamme d’espoir,
Devint la légende d’un adieu lourd de noir.

XIX.
Aux confins de la mémoire, son image se dissout,
Comme l’évanescence d’un songe en un instant flou,
Mais le temple demeure, témoin éternel du sort,
Où chaque pierre, chaque souffle, pleure encore son martyr.

Là, dans l’obscurité, l’ultime vérité se dessine :
L’espoir, malgré ses feux vifs, n’est qu’une rive divine
Où se noient nos illusions et se brisent nos serments,
En un tribut funeste payé aux rêves déclinants.

XX.
Ainsi se termine la quête d’un être abandonné,
Dont l’âme en errance, par le destin condamnée,
Trouva en ce temple ancien, lieu d’obscure destinée,
La fin douloureuse d’un espoir à jamais éteint.

L’histoire du voyageur, gravée dans les annales du temps,
Résonnera à jamais, de par ses vers poignants,
Pour qui, cherchant la lumière, se perd en des chimères,
Ne fait que constater l’inéluctable misère.

XXI.
En ce sanctuaire oublié, la nuit recueille son âme,
Les étoiles pleurent en silence d’un triste ultime drame,
Et le souffle du vent, complice des douleurs vermeilles,
Emporte l’écho de ce destin aux funérailles solennelles.

Ainsi, par-delà l’ombre, s’achève la quête désespérée,
Sur le tendre parvis sacré d’un temple abandonné,
Où l’homme, dans sa vanité, chercha un sens à ses pleurs
Pour découvrir que l’espoir se meurt, sans retour, sans lueurs.

XXII.
O lecteurs, laissez en vos cœurs se graver ce serment,
Qu’en chaque quête de lumière se cache un lament,
Et même si l’esprit s’élève vers un lointain mirage,
Le destin, inflexible, s’impose en funeste message.

Car l’espoir, promesse fragile aux reflets d’or et d’ombre,
N’est qu’un songe éphémère que le temps efface et tombe,
Et le voyageur solitaire, héros de son ultime sort,
Nous rappelle que la vie n’est qu’un long et douloureux effort.

XXIII.
Dans un dernier souffle, empreint d’ombre et de regrets,
Le temple scella en silence le destin des sujets,
Et l’écho du passé, parmi les ruines s’étendant,
Invite encore l’âme en peine à poursuivre son errant.

Car même dans cette tragédie, si cruelle et infinie,
Se dessine, pour qui sait voir, une triste harmonie,
Où l’homme, face à l’oubli, se découvre éphémère
Et que la quête d’un espoir ne mène que vers la pierre.

XXIV.
Qu’il soit dit, en ces vers, l’hommage à l’obscur destin,
D’un voyageur solitaire, en proie aux vents du chagrin,
Dont la quête, trop noble, s’est perdue en un mirage,
Traçant pour l’éternité la douleur et le naufrage.

Ainsi s’achève le chant d’un rêve en déclin,
Un écho de tristesse qui ne s’efface point,
Et le temple ancien demeure, aux portails silencieux,
Le gardien des promesses d’un espoir vigoureux.

XXV.
Oh, cher lecteur, en ces lignes trouvées dans la brume,
Sache que l’ombre de l’espoir, sans retour, s’allume,
Et que, par la fin inévitable de cette quête amère,
Naît l’écho éternel d’un sentiment de misère.

Que ce poème, en son faste et sa douleur infinie,
Te guide en méditant sur la fragilité de la vie,
Car dans l’ultime tragédie d’un rêve consumé,
Se cache la leçon d’un destin à jamais égaré.

XXVI.
Ainsi s’achève mon récit, dans un ultime soupir,
Où l’homme, privé d’espoir, se voit contraint de fuir
Les chimères d’un destin, façonné par la douleur,
Pour accepter, dans l’ombre, la triste fin des heures.

Que ces alexandrins, traces d’un temps inoublié,
Résonnent en vos esprits d’un esprit tourmenté,
Et rappellent, par la mélancolie de leur strophe,
Que l’espoir, même chèrement gardé, s’enfuit en vol de corbeau.

XXVII.
Le vent emportera à jamais ce chant désespéré,
Telle une berceuse funeste par le temps oubliée,
Et le temple ancien, dans sa froide éternité,
Sera à jamais le lieu d’un espoir anéanti, scellé.

Ainsi, l’ultime page se tourne, en un instant fatal,
Et le voyageur solitaire rejoint le souffle astral,
Ne laissant qu’un sillage de tristesse et d’adieux,
Pour rappeler à l’humanité, en vers, son sort capricieux.

Fin.

À l’aube de cette lecture, nous sommes invités à réfléchir sur nos propres quêtes d’espoir, souvent voilées par la réalité du temps qui passe. Comme le voyageur, nous devons accepter que la vie est une collection de moments éphémères, où chaque perte peut être un pas vers une compréhension plus profonde de nous-mêmes et de notre place dans l’univers. Car même face à l’oubli, il demeure toujours une lueur d’humanité en nous.
Espoir| Désespoir| Quête| Voyage| Mélancolie| Réflexions| Souvenirs| Destin| Poème Sur Lespoir Et Le Désespoir| Espoir Perdu| Alexandrins Classiques| Mystérieuse| Un Voyageur Solitaire
Auteur: Jean J. pour unpoeme.fr

💖 Soutenez notre travail ! 💖

Si nos poèmes et histoires ont touché votre cœur et apporté un peu de lumière à votre journée, nous vous invitons à soutenir notre projet, chaque don, même modeste, nous aide à continuer à créer et partager ces moments de douceur, de réflexion et d'émotion avec vous.
Ensemble, nous pouvons faire grandir cet espace dédié à la poésie et aux histoires, pour qu’il reste accessible à tous.

Merci de tout cœur pour votre générosité et votre soutien précieux. 🌟

➡️ Faites un don ici

Laisser un commentaire

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici