Dans le règne silencieux des nuits peintes de noir,
Où dansent les ombres et les lumières sans se voir,
Commence notre voyage, au cœur de l’encre et du songe,
Où les mots sont des phares dans l’océan des mensonges.
Dans la valse des étoiles, ce monde suspendu,
Les pensées, comme des voiles, sont à la dérive, perdues.
Chaque souffle de vent, une histoire à raconter,
Où la lumière et l'ombre viennent à se mêler.
Les ombres nous murmurent des secrets d’antan,
Tissés dans l’obscurité, cachés, attendant.
Les lumières, éclats d’espoir dans le désespoir ancré,
Nous montrent le chemin, là où on avait peur de marcher.
Les mots deviennent alors notre unique boussole,
Dans ce labyrinthe, où le doute nous frôle.
Ils peignent des ponts arc-en-ciel dans nos cœurs troublés,
Éclairant les passages, là où on s’est égaré.
À travers les âges, cette lutte éternelle,
Entre les ténèbres profondes et les étincelles,
Raconte l'histoire de l'âme humaine, en quête de lumière,
Nageant dans l'océan de la nuit, cherchant sa frontière.
Le poète, tel un alchimiste, dans son labo d’or et de plomb,
Transforme le chagrin en merveilles, le silence en un son.
Avec ses mots comme pinceau, il peint la vie, sa toile,
Révélant chaque nuance, sous ses ombres et ses étoiles.
Mais que serions-nous sans cette danse, ce jeu,
Où les ombres ne seraient que des regrets, sous un ciel peu clément ?
Et les lumières, sans leurs contrastes, sans leur épreuve,
Ne seraient qu'un jour sans fin, un éclat mourant.
La beauté réside dans ces moments éphémères,
Quand la lumière perce l’obscurité, quand l’ombre se terre.
C'est dans cette lutte, ce ballet cosmique, nous trouvons notre essence,
Notre humanité, dans son écrin de résilience.
Et si la vie est cette toile, complexe et grande ouverte,
Les mots sont les couleurs, les ombres et les lumières en sont la perte.
Il nous appartient de peindre, d’écrire notre propre récit,
Entre les lignes de la douleur et les couleurs de l’esprit.
Les ombres et les lumières, ensemble, forment notre monde,
Un prisme à travers lequel notre quête se fonde.
À la recherche de ces éclats, de ces instants suspendus,
Nous voyageons, poètes et rêveurs, jamais vraiment résolus.
Sous le voile du temps, les mots demeurent, puissants, inaltérés,
Pierres précieuses dans le flux incessant des années.
Ils sont le phare dans la tempête, l'écho d'un monde lointain,
Un refuge pour les âmes voyageant vers leur lendemain.
Et quand vient la fin du voyage, dans le doux murmure du vent,
Laissons derrière nous des mots, des éclats luminescents.
Pour que ceux qui suivent, dans l’obscurité trouvent une lumière,
Une étincelle, un guide, dans ce monde éphémère.
Ainsi, entre les ombres et les lumières, notre histoire se tisse,
Un poème sans fin, où chaque mot est un apprentissage.
Puisque dans la symphonie de l’existence, chaque note, chaque silence,
Nous enseigne la valeur de chaque instant, la beauté de la résilience.
Car ce sont les ombres qui définissent la lumière,
Et sans l’une, l’autre ne pourrait prospérer.
Dans cette danse éternelle, nous trouvons notre vérité,
Un chemin pavé d’ombres et de lumières, notre destinée.
Dans le règne silencieux des nuits peintes de noir,
Nous continuons de danser, d'espérer, de voir.
Car dans ce voyage entre les ombres et les lumières,
Se trouve l'essence même de la vie, mystérieuse et entière.
