Les pas de la résilience
Dans l'aube naissante d'un monde voilé de brume,
Où chaque souffle de la terre murmure l'inconnu,
S'élance un voyageur aux espoirs plume à plume,
Tissant son chemin à travers le temps discontinu.
Sous le voile céruléen d'une nuit étoilée,
Il marche, laissant derrière lui des empreintes éphémères,
Chaque pas une histoire, un rêve éveillé,
Dans le grand livre du monde, une quête solitaire.
La source de son voyage, une queste intérieure,
Une lutte silencieuse contre ses propres orages,
A la recherche de lumière, dans l'obscurité demeure,
Un chemin semé d'épreuves, de doutes, et de mirages.
Au fil des saisons, son pas s'affirme,
Dans le ballet incessant de la nature, un guide,
Le vent murmure des secrets, d'anciennes rimes,
L'invitant à écouter, dans le silence, ce qui l'habite.
A travers des forêts d'émeraude, des vallées perdues,
Il rencontre des âmes, des échos de sa propre errance,
Des esprits libres, dans leurs yeux, il a vu,
Le reflet d'une quête semblable, une similaire danse.
Et sous le chaud soleil, ou la pluie battante,
Il apprend la résilience, la beauté de l'imprévu,
Chaque épreuve le forge, plus fort, plus éclatant,
Sur le chemin de la vie, il devient ce qu'il a vécu.
Les étoiles filantes, témoins de ses nuits pensives,
Lui enseignent que même dans l'obscurité, il y a de la lumière,
Que chaque échec, chaque chute, rend plus inventives,
Les âmes qui osent rêver, et toujours, toujours espérer.
Les montagnes se dressent, majestueuses, devant lui,
Des géants de pierre, à conquérir pas après pas,
Leur sommet, une promesse, sous l'infini,
Un rappel que chaque effort élève l'âme au-delà.
Les rivières, dans leur cours, lui racontent des histoires,
De persévérance, de voyages sans fin, vers l'océan,
Lui apprennent la fluidité, à ne jamais cesser de croire,
Que chaque obstacle est un détour vers un nouveau printemps.
Dans le silence des déserts, la vastitude lui parle,
De solitude, de contemplation, de l'importance de chaque grain,
Une leçon sur l'importance de chaque détail qui s'installe,
Dans l'histoire de nos vies, le précieux de chaque matin.
Les cités, avec leurs lumières, leurs bruits, leurs couleurs,
Lui montrent la diversité, la richesse de l'humain,
Chaque rencontre, chaque sourire, dissipant ses peurs,
Lui enseignant la tolérance, l'amour au quotidien.
Ainsi, au fil de son voyage, il découvre,
Que la résilience n'est pas de jamais tomber,
Mais de toujours, avec grâce, se relever,
Et dans les défis de la vie, sans cesse se redécouvrir.
Quand au terme de son périple, il se retourne,
Il voit le sillage de ses pas, une œuvre dans le sable,
Chaque grain, un instant, une épreuve qu'il surmonte,
Un chemin unique, magnifique, indélébile.
La résilience n'est pas un don, mais une danse,
Entre l'ombre et la lumière, le chaos et l'harmonie,
C'est dans la quête de soi, dans l'ultime balance,
Que réside le sens de la vie, sublime symphonie.
Ainsi, que ce poème soit un phare, pour ceux qui voyagent,
A travers les tempêtes de leur propre existence,
Un rappel que chaque pas, chaque page,
Est un pas de plus vers la lumière, vers l'essence.
Que dans le murmure du vent, dans le frémissement des feuilles,
On puisse entendre le chant de nos propres résiliences,
Et comprendre, au bout du compte, ce que tout cela recueille,
La beauté de la vie, dans toute son immensité, son essence.
Les pas de la résilience, une marche vers soi,
A travers l'inconnu, la peur, et parfois la douleur,
Mais toujours, vers la lumière, vers la foi,
En soi-même, en l'avenir, et en l'amour, le cœur.
