Les reflets du génie
Dans l'abîme du temps, où s'égarent les âmes,
Une lumière danse, fuyante et infinie,
Éclat porteur d'histoires, de larmes et de drames,
Nous voilà sur le seuil, des reflets du génie.
L'aurore se lève, majestueuse et claire,
Sur les rives dorées d'un monde évanoui,
Où chaque grain de sable, une histoire singulière,
Voyage à travers l'âge, en échos infinis.
Le souffle des poètes, en murmures ancestraux,
Tisse dans l'air du temps, des rêves éphémères,
Des châteaux dans le ciel, des amours immortels,
Réveillant dans le cœur, des passions éternelles.
Sur la toile de l'instant, peint de mille couleurs,
Se dessine le sort, de chaque existence,
Où la joie et la peine, en un duo danseur,
Esquissent les contours, d'une fragile essence.
Dans le jardin secret, où germent les espérances,
La rosée matinale, perle sur les pensées,
Et sous le doux voile de la bienveillance,
Fleurissent les idées, en bouquets nuancés.
A travers les saisons, en cycles immuables,
La nature offre son spectacle, muet et grandiose,
Où chaque feuille qui tombe, chaque fleur éphémère,
Raconte la beauté, dans son acte de décès.
Le temps, ce fil invisible, tisseur de destinées,
Déroule ses écheveaux, en un labyrinthe complexe,
Où chaque choix, chaque pas, trace une voie lactée,
Dans le cosmos obscur, de notre existence.
Le rire des enfants, en cascades cristallines,
Résonne dans le vide, en éclats de pureté,
Porteurs d'espoir et de joie, en cette terre d'argile,
Ils éclairent l'avenir, de leur innocence nacrée.
Et dans le creuset brûlant, où se forgent les rêves,
La vie, ce métal précieux, est sans cesse façonnée,
Par les mains de l'artiste, en quête de l'œuvre ultime,
Sculptant dans la matière, l'éclat de sa pensée.
Mais hélas, le temps fuit, en rivières silencieuses,
Emportant dans son cours, des fragments de nous,
Et dans cette course effrénée, vers des horizons brumeux,
Se découvre la quête, de ce qui nous rend fous.
Pourtant, au cœur de ce tumulte, une vérité demeure,
Comme un phare dans la nuit, guide des marins perdus,
C'est dans l'écho de nos voix, dans le silence de nos peurs,
Que réside le génie, en reflets reconnus.
Car la vie, cette toile, aux mille visages,
N'est que le reflet, de nos âmes en miroir,
Et dans chaque geste, chaque mot, chaque image,
Se trouve une étincelle, du divin savoir.
Alors que s'achève ce voyage, en vers et en rimes,
Laissons-nous emporter, par la magie du récit,
Car dans le murmure du vent, dans le chant des abîmes,
Réside le secret, du génie infini.
Nul besoin de chercher, dans les recoins sombres,
Ou au-delà des étoiles, dans l'espace infini,
Le génie est ici, dans le souffle du monde,
Dans la beauté de la vie, et dans nos cœurs unis.
Quand la dernière page, de ce poème se tourne,
Et que le silence tombe, sur les mots évanouis,
Souvenons-nous de ce lien, fragile et tacite,
Qui nous unit à la vie, aux autres, à l'infini.
Les reflets du génie, ne sont que des éclats,
De notre propre lumière, dans l'obscurité dense,
Et c'est dans la poursuite, de ce reflet en nous,
Que s'épanouit la vie, dans toute son immensité.
