Les routes du bonheur
Au seuil d'une aube nouvelle, sous un ciel aux mille éclats,
Se dévoile le voyage des âmes à la poursuite des émois.
Dans le silence ouaté de l'horizon, s'éveille un chant profond,
Celui de la quête éternelle, de ces routes qui nous façonnent.
À travers champs et vallées, sous l'azur ou sous l'orage,
Les chemins du bonheur se dessinent, page après page.
Ils serpentent entre rêves et réalités,
Tissant le voile délicat de nos destinées.
C'est une danse avec le vent, un murmure avec la pluie,
Une étoile caressée du doigt, dans la nuit qui s'embellit.
Le bonheur, éphémère et fugace, comme une ombre qui s'enfuit,
Se cache dans l'instant, se révèle, puis s'oublie.
Les rires se déploient comme des voiles au gré du vent,
Les larmes, telles des rivières, sculptent les visages lentement.
Le bonheur n'est jamais loin, il suffit de tendre la main,
De s'ouvrir au monde, pour qu'il nous revienne enfin.
Là, sur les bancs où s'écrivent les romances,
Où les serments se nouent, hors du temps, hors des chances,
Le bonheur se savoure en silence, en un regard, un frôlement,
Dans ces petits riens qui composent l'éternel présent.
Mais la route est sinueuse, souvent parsemée d'épines et de pierres,
Chaque pas, un défi, chaque souffle, une frontière.
Pourtant, en chaque cœur, brille une étincelle, une force secrète,
Capable de transformer les larmes en quête.
Par-delà les montagnes, sous le soleil couchant,
S'étendent les promesses d'un lendemain plus grand.
Où chaque âme trouve sa lumière, son chemin éclairé,
Dans l'union des cœurs, dans l'éclat partagé.
Le bonheur n'est pas un but, mais un voyage sans fin,
Une suite de pas dans la rosée du matin.
Il se vit dans l'effleurement d'une brise, dans le parfum d'une fleur,
Dans la symphonie des couleurs au crépuscule, dans la profondeur.
Et lorsque le soir descend sur les routes sinueuses de la vie,
Le bonheur se révèle, non pas comme une conquête, mais comme un ami.
Il est dans la paix d'un foyer, dans le sourire d'un enfant,
Dans le partage des peines, dans le tissage des moments.
Ainsi, les chemins du bonheur, entrelacés, s'offrent à chacun,
Comme une invitation à chercher, à découvrir, à chaque matin.
À écouter les murmures de l'âme, à guetter les signes du destin,
À embrasser le monde, dans ses ombres comme dans ses éclats divins.
En conclusion, sur cette route alternant ombre et lumière,
Le bonheur se niche dans les creux de nos mains ouvertes, sincère.
Il invite à la réflexion, au-delà des mots, au cœur de l'existence,
Rappelant que chaque instant est un cadeau, une chance.
Dans cette quête incessante, que nos pas soient légers,
Que nos cœurs restent ouverts, malgré l'orage et les ornières.
Le bonheur, fragile et puissant, comme un phare dans la nuit,
Guide nos âmes vagabondes, vers l'harmonie, vers la vie.
