Les souffles éphémères
Dans l'abîme silencieux de l'infini,
Où danse, fragile, la lumière des étoiles,
Commence le voyage d'un souffle éphémère,
Un fil d'argent tissé dans le voile du temps.
Sous le ciel éveillé par l'aurore naissante,
L’âme, en quête de son écho perdu,
Explore les sentiers bordés de rêves,
Cherchant l'essence de son existence fragile.
Au gré des vents, sur des mers changeantes,
Le souffle vagabond poursuit son chemin,
Glissant sur des vagues de satin et d'ombre,
Capturant l’éphémère dans son cœur palpitant.
A travers des forêts d'or et de mystères,
Où résonnent les mélodies de la terre,
Il s’entrelace avec les murmures des arbres,
Dessinant des souvenirs sur la toile du silence.
Dans les profondeurs de l'âme, où brûlent les passions,
Il trouve la flamme, fragile et éternelle,
Qui éclaire les recoins sombres de l'esprit,
Révélant des trésors cachés, des désirs endormis.
La nuit, sous le regard bienveillant de la lune,
Les étoiles chuchotent à l’oreille des amants,
Des histoires tissées de lumière et d'espoir,
Des légendes nées de la poussière d'étoiles.
Au fil des années, le souffle se transforme,
Portant les cicatrices du temps comme des médailles,
Chaque instant une pierre précieuse dans le collier de la vie,
Un mélange de joie, de larmes, de luttes et de victoires.
Et dans le creuset de l'existence,
Où chaque souffle est un acte de création,
Se forge le caractère, unique et complexe,
Un chef-d'œuvre sculpté par les mains du destin.
Comme une rivière coulant vers l'océan,
La vie avance, toujours changeante,
Chaque souffle éphémère une note dans la symphonie,
Une harmonie secrète dans la cacophonie du monde.
Mais dans les pages éthérées du temps,
Où chaque mot est une graine d’éternité,
Se trouve la clef de l'immortalité,
L’art de transformer l'éphémère en éternel.
Alors que le crépuscule enveloppe le jour,
Dans un manteau étoilé de silence et de paix,
Le voyageur, fatigué mais émerveillé,
Contemple l'horizon, le cœur plein de gratitude.
Pour chaque sourire partagé, chaque larme versée,
Pour les éclats de rire et les moments de solitude,
Pour l'amour trouvé, perdu, puis retrouvé,
Pour la beauté des matins et des soirs qui s'embrasent.
Dans la danse des saisons, dans le cycle incessant,
La vie se révèle, majestueuse et fulgurante,
Un tableau vivant, peint de milliers de souffles,
Chaque coup de pinceau une déclaration d'amour au monde.
Et quand vient le temps de rendre le dernier souffle,
L'écho de notre passage reste, immortel,
Dans les cœurs que nous avons touchés,
Dans les vies que nous avons éclairées, simplement en étant.
Ainsi, les souffles éphémères tissent ensemble
Le tissu magnifique de l'existence humaine,
Chaque vie une note, chaque action un vers,
Dans le poème grandiose de l'univers.
Et de cette prise de conscience émerge l'invitation,
A chérir chaque instant, chaque souffle éphémère,
Comme un trésor, une étincelle divine,
Un fragment de l'infini dans le creux de nos mains.
Car dans l'éphémère, nous trouvons l'éternel,
Et dans le simple, la profondeur de l'univers.
Ainsi se dévoile le secret de l'existence,
L'art délicat de vivre pleinement, intensément.
Que ce poème serve de guide, de compagnon,
Sur le chemin sinueux de la vie,
Illuminant les pas dans la quête de sens,
Et célébrant les souffles éphémères qui la composent.
Dans cette symphonie de lumières et d'ombres,
Où chaque note vibre d'une intensité propre,
S'entrelace la mélodie de notre humanité,
Résonnant à travers les âges, intemporelle et éternelle.
Laissons donc nos souffles éphémères
Devenir des échos de beauté, de bonté, d'amour,
Gravant notre passage sur ce monde éphémère,
En une ode à la vie, infinie et merveilleuse.
