Les souvenirs embrasés
Dans la valse lente des heures,
S'eveille un monde de couleurs,
Où les mots, pareils à des fleurs,
Dévoilent l'essence de nos cœurs.
L'aube, dans sa robe de soie,
Glisse sur les toits, effleure la joie,
Et dans ce premier souffle du jour,
Naît la mélodie de l'amour.
Les souvenirs, comme des perles rares,
S'égrènent et forment un phare,
Guidant à travers la nuit noire,
Vers des aurores pleines d'espoir.
Chaque instant est un éclat,
Un diamant brut que l'on extrait,
Des profondeurs de nos émois,
Émerveillés, nous scrutons ses lois.
La nature, en son infinite majesté,
Peint de sa main de fée, les réalités,
Le zéphyr caresse les blés dorés,
Dans un tableau sans cesse réinventé.
Les étoiles, dans le ciel ébène,
Chuchotent aux amants, scènes
D'univers lointains, rêves sereins,
Où l'existence rime avec soudain.
L'amour, cette quête éternelle,
Au cœur de la tourmente, il étincelle,
Flambeau ardent dans les ténèbres,
Il triomphe, indomptable et célèbre.
Le temps, ce sculpteur de destins,
Façonne les âmes, ouvre les chemins,
Dans le marbre de nos existences,
Il grave l'écho de nos silences.
Et voilà que le crépuscule danse,
Dans un ballet de rouge et d'ambre,
L'horizon s'embrasse, étrange romance,
Où chaque seconde semble une chambre.
Dans cette épopée aux mille nuances,
Où chaque mot est une semence,
Les poèmes deviennent des ponts,
Unissant les mondes, effaçant les fronts.
Car les vers, dans leur sublime essence,
Portent en eux toute l'existence,
La peine, la joie, le désir, le néant,
Dans un tourbillon vivant et constant.
Alors, dans cette odyssée, entreprends,
De tisser entre les étoiles, les liens,
Et dans la symphonie de l'univers,
Trouve la clé des mystères divers.
Les souvenirs embrasés,
Dans ce poème sont immortalisés,
Souffles d'une vie, flamme jaillie,
Inspiration pure, quête infinie.
Ainsi, quand viendra l'aube nouvelle,
Et que la lumière se fera plus belle,
Que ces mots, tel un phare lointain,
Guident vos âmes vers le chemin serein.
Car dans le vaste monde de la création,
Chacun cherche sa propre révélation,
Dans les méandres de l'existence,
Il y a toujours une lumière qui danse.
Les souvenirs embrasés, dans leur éclat,
Révèlent la beauté du combat,
Celui de vivre, aimer, rêver,
Dans un monde à jamais renouvelé.
Et ainsi se tisse l'histoire,
D'une humanité cherchant sa gloire,
Non pas dans les vaincs ou les victoires,
Mais dans la richesse de ses mémoires.
Paix aux cœurs en quête de sens,
Dans ce voyage au delà du temps,
Les souvenirs embrasés, comme des étoiles,
Illuminent à jamais notre toil.
