Les splendeurs des paysages de forêt
Dans le royaume du silence, là où les arbres conversent
Avec la brise légère qui caresse leurs feuilles,
Se trouve un univers, un domaine presque inversé,
Où le ciel s'unit à la terre dans une étreinte de merveilles.
Les racines entrelacées sous le sol, cachées, profondes,
Soutiennent la danse fragile des branches au-dessus,
Témoignent de luttes, de passions, d'histoires sans réponse,
Un tapis de feuilles mortes raconte les saisons, un cycle continu.
Les lueurs du matin filent doucement à travers ce dais,
Révélant un spectacle de couleurs, d'ombres et de lumière,
Une toile vivante, un chef-d’œuvre qui jamais ne s'efface,
Éveillant en l'âme une paix, un refuge contre l'éphémère.
Les murmures du ruisseau chantent, un hymne à la vie,
Pierres polies par le temps, gardiennes de secrets enfouis,
L'eau claire, dans son écho, porte la sagesse infinie,
Un miroir de nos pensées, de nos rêves inassouvis.
Le vol d'un oiseau, éclair rapide dans l'écran des arbres,
Dessine l'espoir, la liberté dans l'air, si vif, si rare,
Chaque battement d'ailes, une promesse, un départ,
Vers des contrées où le ciel et la terre se marrent.
Et dans ces bois, où le temps semble suspendu,
Chaque pas est une découverte, une énigme résolue,
Les écorces marquées par le temps, sculptures de vécu,
Racontent les épopées des ancêtres, aujourd'hui disparus.
Les fleurs sauvages, discrètes beautés sous le feuillage,
Offrent des éclats de couleur, des parfums d'un autre âge,
Elles parlent d’amour, de délicatesse, sans aucun langage,
Un rappel que dans la simplicité réside le véritable sage.
Quand le soleil décline et que l'ombre allonge ses doigts,
Les couleurs se fondent, un spectacle d'adieu majestueux,
Le soir murmure doucement que chaque fin est un nouveau choix,
Dans le cycle éternel, rien n'est vraiment sérieux.
Et sous le voile étoilé, la forêt garde ses mystères,
La lune, guide silencieux, veille sur ce monde solitaire,
Dans l'obscurité, se révèlent des vérités primaires,
Sur l'existence, l'unité, dans cet univers éphémère.
Les splendeurs des paysages de forêt, plus qu'un simple décor,
Sont le reflet de l'âme, du tumulte, du calme, du sort,
Ils nous enseignent la patience, la résilience, nous ouvrent des portes,
Sur des mondes intérieurs, richesses infinies à explorer encore.
Car au fond, ce que nous cherchons dans cette immensité verte,
C'est un miroir de nous-mêmes, une quête de vérité ouverte,
Les forêts sont des livres écrits dans le langage de la terre,
Des sanctuaires où chaque souffle, chaque vie, s'entrelace et s’opère.
La grandeur de ces paysages réside dans leur énigme,
Dans la manière dont ils nous parlent, nous transforment en témoins,
Ils nous invitent à écouter, observer, à faire le vide,
Pour enfin comprendre que dans l'éphémère réside le divin.
Les splendeurs des paysages de forêt, dans leur majesté silencieuse,
Sont une invitation à plonger au cœur de l'inconnu, sans peur,
À embrasser l'éphémère, à aimer sans compter, avec ferveur,
Pour révéler, dans la danse de la vie, une harmonie précieuse.
Ainsi, lorsque la brume matinale se lève et que s'éveille la forêt,
Souvenons-nous de la beauté fragile de ce monde, de notre quête,
De rechercher, au-delà des mots, des sons, un univers complet,
Où la langue du cœur est la clef, ouvrant les portes de la sagesse, en secret.
Les splendeurs des paysages de forêt, une ode à la vie,
À la diversité des expériences humaines, à l'amour infini,
Dans chaque détail, chaque moment, réside un infini,
Un appel à célébrer, à honorer cette danse, ensemble, réunis.
