Les voiles de la création
Dans l'immensité d'un ciel aux mille couleurs,
Où le soleil et la lune jouent en chorégraphie,
S'entame le récit, voyage sans erreurs,
Sur un fil tissé de rêves et de magie.
Sous l'égide de la nuit étoilée,
La plume danse, esquisse d'un monde en éveil,
Chaque mot, une étoile à la voie lactée,
Tisse l'éclat d'un univers sans pareil.
C'est le murmure du vent dans les blés,
La caresse de l'océan sur le sable doré,
L'écho lointain du temps dans les vallées,
Qui, dans ce poème, vient doucement se poser.
Nous sommes marins sur ce vaste océan,
Naviguant sous les voiles de la création,
Entre rêves fragmentés et désirs ardents,
Quête de sens, éternelle exploration.
A chaque aube nouvelle, un paysage inédit,
Des montagnes fières aux vallées profondes,
Chaque ruisseau, chaque fleur, nous invite,
A contempler, émerveillés, la beauté du monde.
Le chant mélodieux d'un oiseau solitaire,
Rupture douce dans le silence matin,
Nous rappelle que dans ce vast univers,
Chaque vie, si petite soit-elle, tient un destin.
Et sous la voûte céleste, énigme ancienne,
Se dessine le tableau d'un amour infini,
Liens invisibles qui unissent, sans chaîne,
Toute créature à cette toile d'harmonie.
Ce poème est un voyage, un chemin pavé,
De questions, d'émerveillement et de mystères,
Chaque vers, une empreinte laissée,
Dans le sable mouvant de notre éphémère univers.
Mais au-delà des mots, des rimes et des vers,
Réside un monde de silence, vaste et serein,
Où chaque souffle, chaque pensée, traverse l'éther,
En quête d'écho, dans le cœur humain.
Ainsi, lorsque les étoiles s'éteignent, une à une,
Et que l'aube efface les ombres de la nuit,
Le poème trouve son repos, sous la lune,
Dans le cœur de celui qui, en rêve, le poursuit.
Dans ce voyage à travers l'infini du verbe,
Nous rencontrons l'autre, miroir de nos âmes,
Et découvrons que, dans le silence le plus acerbe,
Résonnent les échos de nos plus ardentes flammes.
Alors que le poème s'achève, douce révérence,
Il nous invite à contempler, avec un regard neuf,
La richesse de la vie, sa vibrante essence,
Et à y trouver notre propre voile de feu.
Les voiles de la création, dans leur danse éternelle,
Ne sont que reflets de nos âmes en quête de lumière,
Nous, poètes d'un instant, chercheurs d'étincelles,
Naviguons ensemble vers des aurores nouvelles, claires.
Que ce poème soit une invitation,
A voguer au-delà des horizons connus,
A découvrir, dans chaque vibration,
L'unité profonde qui jamais ne s'épuise.
Les mots s'achèvent ici, mais l'histoire continue,
Dans le silence fertile d'où jaillit toute création,
Car, bien plus que des vers, ce que le cœur retient, c'est l'inconnu,
Et c'est là, dans cet espace, que nous trouvons notre véritable maison.
Ainsi, les voiles de la création, infiniment déployées,
Nous portent, au-delà des mots, dans le mystère de l'existence,
Sachant que dans le creux de chaque instant effleuré,
Réside l'essence même de la vie, éternelle et immense.
