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Les Voisins

Dans ‘Les Voisins’, Georges Brassens, célèbre poète et chanteur français du 20ᵉ siècle, nous plonge dans un univers où les mésaventures avec le voisinage prennent une tournure comique. Avec son style inimitable, Brassens utilise l’ironie pour aborder des thématiques universelles telles que les tensions entre voisins et les jugements injustes, rendant ce poème encore actuel. Explorez cette œuvre et découvrez comment l’art de la satire sociale peut offrir un regard critique sur nos interactions quotidiennes.
Si j’étais tout-puissant demain Je n’irais pas par quat’ chemins, Et ferais passer par le fer Tous les voisins de l’univers. Dans un moment, quand vous saurez Tout ce qu’ils me font endurer, Vous direz en votre âme : « Il a Raison d’ vouloir être Attila. » Refrain Les voisins sont tous des sal’s types Les voisins sont tous des sal’s gens. Ces gens auxquels je n’ai rien fait, Auxquels je montre un tact parfait, Passent leurs jours, passent leurs nuits A me susciter des ennuis. Ils possèdent un Mistigri Qui croque toutes les souris, Sauf les miennes bien entendu Car ils le lui ont défendu. (Refrain) Mais en revanche il prend bien soin De ne pas faire ses besoins Ailleurs que sur mon paillasson, Comme on lui en fit la leçon, Et puis ils vont criant partout Si je jett’ la pierre au matou : « Il met ça sur le dos du chat, Mais c’est lui qui se soulagea ! » (Refrain) Et dans tout le quartier bientôt, Je passe pour un Hottentot Qui s’acharne à souiller, souiller Les paillassons mal surveillés. Lors quand je vais déambulant, Chacun me fait l’affront sanglant De mettre au fur et à mesur’ Tous les paillassons en heu sûr. (Refrain) Ma grand-mère âgée de cent ans M’adore et vient de temps en temps Faire un séjour en ma demeure. Ils trouvent ça contraire aux mœurs, Ils font entendre à mots couverts Que je suis un affreux pervers, Un incestueux garnement Qui couche avec sa grand-maman. (Refrain) Et, comme pour les paillassons, Tous les crétins à l’unisson, Afin d’ m’empêcher d’ tes violer Mettent leurs grand-mères sous clef. En outre, la société Protectric’ des vieux maltraités Me combat de tout son pouvoir Et m’inscrit sur sa liste noir’. (Refrain) Ayant un jour lavé mes pieds, J’attendais la femm’ d’un pompier, Sûr d’abuser d’elle à huis clos. J’avais compté sans ces salauds. Comm’ dans 1′ couloir il faisait nuit Et qu’elle ne trouvait pas mon huis, Elle alla tirer par erreur Le cordon de mes dénigreurs. (Refrain) Ils lui répond’nt : « Ce citoyen Habit’ le taudis mitoyen, Mais quand vous sortirez d’ chez lui Portez donc vos pas à Saint-Louis. » Alors ma visiteuse, à corps Perdu, partit et court encor’, Et je dus convenir enfin Qu’ j’avais lavé mes pieds en vain. (Refrain) L’affair’ ne se borna pas là, De nouveau, tout 1′ monde en parla, Et les sapeurs-pompiers d’ Paris Me clouèrent au pilori. Ils retirèr’nt par précaution Leurs femm’s de la circulation Et promir’nt d’être sans émoi Si jamais l’ feu prenait chez moi. (Refrain) Je passe ainsi pour un garçon Qui s’oublie sur les paillassons, Qui viole les vieilles grand-mèr’s, Qui contamine les pompièr’s. Maintenant que vous savez tout, Vous donnez votre accord sans dou Te à mon zèle exterminateur De cette bande d’emmerdeurs. Et comme on n’en finirait plus Permettez qu’ici je conclue En sonnant encor’ le tocsin Contre l’engeance des voisins.
Ce poème, tout en étant divertissant, soulève des questions sur la coexistence et la tolérance. Invitez-vous à réfléchir aux relations de voisinage dans votre propre vie et explorez d’autres œuvres de Brassens qui, avec verve et créativité, critiquent la société.

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