Écoutez « Les Voix de la Terre », un poème qui dévoile les sons cachés et la sagesse de notre monde.
À l’aube du jour où tout naît et tout meurt,
La terre murmure, délivrant ses secrets.
Son chant profond, mélodie intérieure,
Résonne en nous, éveille nos regrets.
Ses murmures se glissent au creux des vallées,
Effleurent les cimes, glissent sur les rivières,
Leur douce mélodie traverse les âges,
Portée par les vents des lointaines frontières.
Ô douce voix de la terre, mère des mondes,
Égrenée par les siècles, par les saisons,
Chaque grain de sable porte une réponse,
Chaque feuille porte une chanson.
Portée par l’écho des pierres immémoriales,
La terre chante un hymne à la vie,
Ses notes s’épanouissent sous nos pas,
Révélant l’union de l’homme et l’infini.
Elle murmure aux arbres leur croissance,
Aux fleuves leur chemin de liberté,
À la faune, son rôle dans ce grand ballet,
Les secrets d’un équilibre sacré.
Dans le subtil chuchotement des feuilles,
Dans le rugissement des cascades,
À travers le silence des montagnes,
Se trament des histoires entrelacées et radieuses.
Les pierres, gardiennes de la mémoire,
Quand on sait écouter leur patience,
Nous racontent les tempêtes et les feux,
Les changements des ères, avec clémence.
À chaque marée son conte fascinant,
À chaque tempête sa sagesse,
Aux creux des cavernes, résonne le temps,
Tout exhale une ancestrale hardiesse.
La terre nous berce de balades anciennes,
Même le sable du désert fredonne,
Et chaque grain raconte une épopée,
De voyages éternels à ses dunes blondes.
Les fleuves chantent la longue errance,
Des gouttes d’eau aux océans,
Leur flux infini murmure la science,
De la terre en perpétuel mouvement.
Les montagnes élèvent leurs voix célestes,
Dévoilant leurs secrets endormis,
Et leurs sommets, vers le ciel se dressent,
Gardiens des mystères, des rivières, des puits.
Les forêts vastes, avec leur dense souffle,
Abritent une symphonie vivante,
Où chaque brindille, chaque bruissement,
S’accorde à la mélopée persistante.
Dans cet univers d’échos complices,
La terre respire ses harmonies,
Transmettant une part de son âme,
À chaque être qui l’habite, en symbiose infini.
En nous, cette voix résonne aussi,
Des montagnes, des forêts, des rivières,
Son murmure ancien, récompense infinie,
L’homme, héritier d’une nature sincère.
S’il nous appartient d’écouter cette voix,
C’est pour comprendre les liens ancien,
Qui nous unissent à la terre, aux cieux,
En un sublime et éternel refrain.
Les langues disparues se réveillent,
Aux sons cristallins de ses pluies,
Et les traces des temps révolus,
Se lisent sur la neige endormie.
Les abîmes marins murmurent au fond,
Leurs secrets de créatures paléontiques,
Les abysses chantent leurs vieilles chansons,
Les récifs, des poèmes antiques.
Les grottes, cathédrales silencieuses,
Racontent l’histoire de leurs ténèbres,
Où des ombres dansent, soucieuses,
Gardiens fidèles des sombreurs célèbres.
Mouvements terrestres, tumultes volcaniques,
S’élèvent dans un orchestre symphonique,
Témoins du pouvoir de la création,
Des forces invisibles en action.
Chaque pierre tombée, chaque poussière légère,
Porte l’écho d’une ère révolue,
Et chaque silence en est l’héritier,
Des millions d’années à travers les flots éperdus.
Il nous faudrait des cœurs épris de patience,
Pour comprendre la cadence du monde,
Et des oreilles vierges de complaisance,
Pour saisir cette symphonie profonde.
Alors, ouvrons nos esprits à ces murmures,
Ces sons précieux de nos aïeux,
Pour y trouver les lectures les plus pures,
Des contes contés par la terre et les cieux.
Les voix de la terre, dans leur sagesse infinie,
Portent la mémoire de toutes les vies,
Une mélodie qui traverse les âges,
Une symphonie discrète et sage.
Elle nous parle d’équilibre et d’harmonie,
De la beauté d’un cycle sans fin,
Où à chaque fin renaît la vie,
Où toute existence trouve son chemin.
Et quand viendra le crépuscule,
Nous serons prêts à l’ultime adieu,
Car les voix de la terre nous auront acquis,
La compréhension du monde, et de son feu.
Ainsi, sous le firmament étoilé,
Que se termine ce voyage poétique,
Les voix de la terre, en nous captivées,
Nous laissent enrichis de leur énigmatique.
À chaque instant, à chaque souffle de brise,
Écoutons ces voix sages et amènes,
Les mystères de la terre sont une devise,
À gravir à travers nos cœurs enhardis.
– Fin –
Ce poème nous incite à écouter attentivement, révélant que la Terre a beaucoup à nous enseigner si nous sommes prêts à écouter.