Les Voyages de Gulliver et les Lilliputiens

Dans l’immensité bleue où nos rêves s’endorment,
Au creux des vagues vastes, sous le souffle des ormes,
Se trouve un monde étrange, un secret bien caché,
Lieu de tous nos fantasmes, jamais encore ébréché.

Naviguant sur l’océan des possibles infinis,
Un voyageur solitaire, à l’horizon uni,
Découvrit un pays, minuscule et discret,
Peuplé de Lilliputiens, d’un charme secret.

L’arrivée inattendue dans un monde inconnu,
Où chaque brin d’herbe semblait être aperçu,
Tel un géant parmi eux, il s’éveilla, confus,
Dans un monde où tout petit, lui était devenu telle Vénus.

L’émerveillement face à la diversité du monde,
Chaque rencontre, chaque mot, une nouvelle fronde,
Les Lilliputiens lui montrèrent qu’en dépit de la taille,
Les cœurs, eux, ne mesurent leur courage à aucune échelle.

Le respect mutuel, malgré les différences,
Au-delà des apparences, au-delà des distances,
S’entrelaçant dans un ballet de compréhension,
Où la curiosité prime sur toute appréhension.

La découverte de l’autre, un miroir de soi-même,
Où chaque nouvel échange est un poème,
Qui révèle que sous les masques et les contours,
Se cachent des univers d’une richesse d’amour.

L’adieu déchirant à une terre de contrastes,
Après avoir partagé des instants si vastes,
Le voyageur emporta dans son cœur un trésor,
Les liens tissés serrés, bien plus lourds que de l’or.

Le retour vers son monde, changé à jamais,
Fruit de toutes ces rencontres, de ce ballet,
Conscient qu’au fond, notre grandeur se mesure,
Non à l’échelle des corps, mais à celle de nos blessures.

Et dans la tourmente douce de son âme éveillée,
Le voyageur, maintenant sage, a compris ce qu’il cherchait.
Ce n’est point dans la splendeur des terres lointaines expédiées,
Mais dans la profondeur de nos coeurs explorés.

Ainsi se conclut le voyage de notre héro,
Dans un éclat muet, tel un souffle nouveau,
Rappelant à notre esprit souvent trop étroit,
Que le monde est vaste, et nos rêves, le seul endroit.

Que chaque pas hors de notre porte, chaque mot échangé,
Est un fil tissé dans le tissu de l’humanité,
Un voyage sans fin dans l’âme de l’altérité,
Dévoilant la beauté cachée sous la simplicité.

Car les voyages de Gulliver, bien plus que des récits,
Sont des miroirs tendus à nos âmes, des défis,
À voir grandeurs et merveilles dans les petits gestes,
À chercher l’horizon là où les yeux se posent, sans quête.

Laissons alors nos cœurs être des navires audacieux,
Explorant l’océan des possibles sous les cieux,
Où chaque rencontre est une terre à découvrir,
Et chaque adieu, une étoile à suivre, pour s’enrichir.

Dans la poésie de notre existence souvent tissée de silence,
Cherchons la mélodie cachée dans chaque absence,
Que les voyages de Gulliver nous rappellent,
Que la vie, même minuscule, est toujours étincelle.

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