Armand de Flaux, poète du 19ème siècle, nous offre avec ‘L’Homme’ une réflexion profonde sur la place de l’humanité dans le vaste univers. Écrit en 1864, ce poème souligne la majesté de l’homme, sa capacité à transcender les limites de la nature, et l’harmonie qui peut exister entre les deux. Plongez dans cet univers poétique où chaque vers évoque la grandeur humaine.
Pour toutes les saisons et pour tous les climats,
Dieu fit, sage toujours, les bêtes et les plantes.
Tandis que du grand froid l’ours aime les frimas,
De l’Atlas le lion suit les gorges brûlantes.
Dans les monts, sur les pics que nous n’atteignons pas,
Des chamois au pied sûr vont les troupes bêlantes.
La génisse au contraire aime à porter ses pas
Dans les près arrosés par un fleuve aux eaux lentes.
L’homme seul, à qui Dieu destina l’univers
Qu’embellit son génie et que sa main féconde,
L’homme qui doit régner avec lui sur le monde,
Franchir les airs, percer les monts, dompter les mers,
L’homme, toujours plus grand, plus fort que la nature,
Il vit partout où peut vivre une autre créature.
Extrait de:
1864, Sonnets et Poésies
Ce poème est une invitation à considérer notre rôle dans le monde naturel. En lisant ‘L’Homme’, n’hésitez pas à partager vos réflexions sur la manière dont nous interagissons avec la nature et à explorer d’autres œuvres d’Armand de Flaux pour approfondir votre expérience poétique.