L’Écho des Cœurs Lointains
L’aube sans tes baisers est un morne chemin,
Où chaque heure se traîne, esclave du silence ;
Mais lorsque la nuit tombe et que le monde est vain,
Je trouve dans le ciel ma seule résilience.
Je contemple là-haut, dans l’azur souverain,
Cet astre de l’argent que tu vois comme moi ;
La lune est ce miroir, témoin de notre lien,
Qui unit nos regards malgré le désarroi.
Sur l’écran de verre où scintille une flamme,
Tes mots sont le refuge où s’abrite mon cœur ;
Ce message d’amour qui traverse mon âme
Apaise pour un temps ma lancinante peur.
Je rêve du coursier, de fer ou bien d’acier,
Qui brisera l’espace et l’amer horizon,
Pour que je puisse enfin, d’un geste remercier
Le destin qui nous rend notre unique maison.
L’absence n’est qu’un voile et non point un adieu,
Patience, mon amour, car l’instant va venir,
Où nous ne formerons sous la voûte de Dieu,
Qu’un seul être vibrant d’un immense avenir.

