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Liberté sous une montagne enneigée

Dans les hauteurs enneigées où le silence règne en maître, un peintre solitaire gravit les flancs de la montagne, portant avec lui le poids de ses rêves inachevés et de ses désirs enfouis. Ce poème, ‘L’Éternel Écho des Cimes’, explore la quête insatiable de l’inspiration, la rencontre avec l’inconnu, et la fusion entre l’art et la nature. À travers des vers empreints de mélancolie et de beauté, il nous invite à réfléchir sur la fragilité de l’existence et la quête de sens dans un monde éphémère.
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L’Éternel Écho des Cimes

Au flanc des monts où l’hiver éternise son règne,
Un homme gravit l’ombre, pèlerin sans couleur,
Portant sur son échine un fardeau de mélancolie
Et dans ses yeux brûlants, l’insomnie du rêveur.
Il était peintre, jadis, quand les aubes candides
Baignaient son cœur naïf de lueurs à saisir,
Mais le temps, ce larron, avait fané ses idoles,
Laissant en lui ce vide où gronde le désir.

La neige, vaste linceul, étouffait ses enjambées,
Chaque pas ressuscitait un soupir du passé.
Il cherchait, disait-il, le visage de l’Aurore
Celle qui danse, nue, aux crêtes des sommets,
Et déchire la nuit de ses ongles de gloire.
Mais quel pinceau pourrait fixer l’éclair divin ?
Son âme, parchemin froissé, criait vers les abîmes,
Et le vent lui répondait d’une voix de destin.

Un soir que les sapins, bras levés en suppliques,
Tendaient vers lui l’offrande de leurs ombres en croix,
Il trouva, sous la roche où pleure une source antique,
Un coffret de fer rouillé scellé par le froid.
À l’intérieur, un pli jauni, froissé d’angoisse,
Exhalait un parfum de lilas et de deuil.
L’encre, pâle cicatrice, épelait une détresse :
« À celui qui viendra quand je serai ailleurs… »

La lettre déployait ses ailes de mystère,
Révélant l’âme sœur qui hantait ces hauteurs.
Une femme, autrefois, avait marché dans l’orage,
Cherchant, comme lui-même, l’envers du miroir.
Elle écrivait : « Les cieux m’ont donné leur vertige,
Mais la terre me cloue à son rouet de fer.
Je suis l’alouette prise au piège des nuées,
Dont le chant se dissout dans l’éther de l’hiver.

Mon amour, si tes mains touchent ces mots funèbres,
Sache qu’en ce désert où règne le silence,
J’ai cru voir la clarté qui nourrit les ténèbres,
Et j’ai choisi d’unir mon souffle au vent qui passe.
Ne cherche pas mon corps sous la neige éternelle :
Je suis ce frisson d’or entre l’aube et la nuit,
Cette note égarée aux lèvres de la brume,
Que ton cœur, si tu m’aimes, transformera en buis. »

Le peintre lut ces mots sous la lune malade,
Tandis que le linceul des neiges infinies
Enveloppait son être, et dans sa main tremblante,
La lettre bruissait comme une aile finie.
Il comprit alors que sa quête insensée
N’était qu’un long écho de cette autre folie,
Et que l’inspiration, fantôme tant aimé,
Se nourrit du silence où meurent les délires.

Les jours suivants, il erra, fantôme parmi les pierres,
Peignant sans répit des ciels en convulsion.
Il mêlait sur sa toile et la cendre et la flamme,
Croyant saisir enfin l’âme de l’horizon.
Mais plus il s’épuisait à vouloir tout décrire,
Plus la brume avalait les contours de son art,
Et la neige, témoin de cette lente chute,
Couvrait d’un lourd manteau l’effroi de ses regards.

Un matin, les chasseurs trouvèrent ses couleurs mortes,
Éparses autour d’un corps que le gel avait pris.
Sur sa poitrine nue, une lettre froissée
Chantait encore l’adieu d’un impossible mépris.
Et l’on dit que parfois, quand la lune est blessée,
On entend sous les rocs un sanglot de pinceaux,
Tandis qu’au ciel danse une ombre aux couleurs sublimes —
L’étreinte éternelle de deux libertés en lambeaux.

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Au cœur de cette montagne enneigée, où le vent murmure des secrets anciens, le peintre et son destin se confondent avec l’éternité. Ce poème nous rappelle que la quête de l’inspiration et de la liberté est souvent un voyage solitaire, mais qu’elle laisse derrière elle des traces indélébiles. Que reste-t-il de nos rêves lorsque le silence les engloutit ? Peut-être que la réponse réside dans l’écho de nos actions, dans les couleurs que nous laissons sur la toile de la vie. Réfléchissez à ce que vous cherchez, et à ce que vous êtes prêt à laisser derrière vous pour l’atteindre.
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Auteur: Jean J. pour unpoeme.fr

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