Sous le ciel changeant de la Haute-Vienne, je marche où la terre donne la porcelaine et la mémoire.
Les odeurs de four et de pluie mêlent la poussière de kaolin au souffle des jasmins.
Chaque ruelle retient un battement, chaque vitrail un écho de mains et d’histoire.
Chant de la cité blanche
Ici, au musée Adrien Dubouché, les émaux médiévaux murmurent des récits chantée
Mur de Saint-Étienne, voûtes lourdes et cloches qui gardent la foi ciselée
Over la Vienne le Pont Saint-Martial dessine l’arche où se mire la ville scellée
Gare des Bénédictins, coupole et horloge, veille urbaine à l’aube révélée
Emaux, ateliers et kaolin découvert au XVIIIe siècle, porcelaine modelée
Signes du Siège de 1370 et des résistances, blessures pansées, cité relevée
Les façades respirent l’atelier, les doigts anciens et les gestes présents chantent.
Venez écouter la Vienne, pousser la porte d’un four, sentir le parfum de pluie et d’argile.
La ville offre ses gestes d’artisan, son histoire gravée dans la lumière fragile.
Clés de Lecture du Poème
Genre Poétique: poème en forme d’acrostiche, voix narrative et contemplative.
Thèmes Abordés: mémoire historique, artisanat (émaux et porcelaine), résilience face aux conflits, beauté quotidienne.
Atmosphère Évoquée: teinte dominante céladon et blanc de porcelaine, odeurs de four et de pluie, son des cloches et du marché.
Invitation du Poète: parcourir les musées et ateliers, franchir le Pont Saint-Martial, contempler la cathédrale et la gare des Bénédictins, goûter la ville au fil de la Vienne.