Dans la douce lumière du matin, l’ombre d’un chat s’étire, courbe et gracieuse, comme un songe fugitif. Ce félin, roi de la maison et des ruelles, s’avance avec une indépendance qui n’appartient qu’à lui. Il arpente son royaume avec assurance, défiant les conventions et nous invitant à une danse délicate entre l’affection et la liberté. Qu’est-ce qui fait sa force, sinon cette allure souveraine, ce regard qui sait tout et rien à la fois? Voici son ode.
Dans le jardin en fleurs où l’ombre se dessine,
Se faufile en silence, un chat de lune fine.
Son pas léger effleure l’herbe en douceur,
Un spectre au cœur vastes, un esprit sans peur.
Ses yeux, comme des braises, capturent la lumière,
Une lueur de mystère, émanation d’un air.
Il guette, il scrute les oiseaux éperdus,
D’un coup de reins agile, ils voient un roi tu.
Sur les toits rythmés de la ville endormie,
Il se glisse, il se faufile, maître de sa vie.
L’horizon se penche, il l’effleure du bout,
Un cuisinier des cieux, mijotant le goût.
Il n’appartient à personne, il est l’écho de l’onde,
Dans ce monde éphémère, il vagabonde.
Du jour à la nuit, par les ruelles d’or,
Il tisse sa légende, il se forge, il s’implore.
Un oracle des heures, des rêves oubliés,
Il se love dans l’aube, par moments émerveillé.
Dans la danse des ombres, il prend sa couronne,
L’indépendance féline, un trésor qui résonne.
Ce chat, dans sa quête, nous rappelle en silence,
Que la liberté, parfois, habite la nuit dense.
Peut-être, au gré des jours et des saisons,
Sommes-nous tous appelés à mener notre raison.
À courir dans les ruelles de nos propres pensées,
À revendiquer pour nous-mêmes cette vie rêvée.
