L'invitation au voyage des paysages lointains
Au seuil de l'aube, où murmurent les étoiles,
S'élève doucement l'invitation au voyage,
Un appel lancé aux cœurs qui cherchent le rivage
Des paysages lointains, voilés de brume pâle.
Dans cette quête, les âmes se font voiliers,
Naviguant sur l'océan des possibles,
Traversant les tempêtes, inébranlables,
Vers des horizons où tout semble réalisable.
Les montagnes se dressent, majestueuses,
Parlant de force ancienne, et de quête glorieuse,
De sommets à conquérir, sous l’œil bienveillant du temps,
Chaque pierre, chaque crevasse, un hymne au firmament.
Les forêts, denses et mystérieuses,
Chantent en chuchotant des histoires oubliées,
Leur labyrinthe de verdure, une épreuve, un sanctuaire,
Où se révèle à qui sait entendre, une vérité singulière.
Les rivières coulent, insouciantes messagères,
Traversant plaines et vallées, porteuses de vie,
En elles, le reflet d’un monde à la beauté éphémère,
Une promesse de renouveau, où tout s’harmonise et frémit.
Entre les pages du monde, les villes palpitent,
Des cœurs battant à l'unisson avec l’âme des rues,
Elles murmurent les épopées des jours et des nuits sans fin,
Où chaque rencontre, chaque recoin, tisse la trame de demain.
Et dans ce voyage, où chaque pas est une strophe,
Émerge la beauté des rencontres improbables,
Des sourires partagés, des regards qui accrochent,
Forgent les souvenirs, précieux, indélébiles.
Au fil de l’eau, sous le souffle du vent,
Les saisons défilent, palette de l’artiste divin,
Printemps éclatant, été brûlant, automne flamboyant,
Et l'hiver, dans son manteau blanc, murmure la fin.
Mais chaque fin n’est qu’un nouveau départ,
Dans la ronde infinie des saisons, des heures,
L’invitation au voyage, un éternel espoir,
Dans ce monde, où chaque instant peut être le dernier, ou le meilleur.
L'invitation au voyage des paysages lointains,
N'est pas qu’une simple fugue hors de notre quotidien,
Mais un appel profond, vibrant, à l'exploration
De soi-même, du monde, dans toutes ses dimensions.
Apprendre à voir, non seulement avec les yeux,
Mais avec le cœur, l'esprit, ouverts à l'inouï,
C'est percevoir, dans le murmure d'un ruisseau, la voix du monde,
Et dans le scintillement d'une étoile, la lumière qui nous inonde.
Ainsi, le voyage n’est jamais fini,
Car il se poursuit en nous, intensément,
Dans les rêves, dans la quête d’un sens à la vie,
Un voyage où chaque instant est un enseignement.
Et au terme de ce périple, quand le soir descendra,
Que l'on se retrouve, au bord de l'eau, à contempler la lune,
Peut-être comprendra-t-on alors, l'essence de nos pas,
Dans ce grand livre du monde, où chaque vie est une plume.
Que cette invitation au voyage des paysages lointains,
Soit une ode à la découverte, à l'aventure humaine,
Où chaque souffle, chaque mot, forge notre demain,
Dans ce voyage sans fin, où l'amour est notre domaine.
