Dans l’immense voûte étoilée de la nuit des temps,
Murmure le souffle antique des légendes,
Éveillant en nos âmes un désir ardent,
Pour les profondeurs mystérieuses, la mer se fait entends.
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Dans les vagues azurées, point de départ,
De toute aventure où l’homme se lance,
L’océan immense comme un regard,
A contempler, dans le feu du silence.
Il nous appelle de ses bras de mousse éphémère,
Chuchotant des vérités enfouies sous le climat tempéré,
Son chant parcourt la terre entière,
Tels des mots aimants en liberté.
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Les marins du destin, quêteurs d’infini,
Naviguent sur l’écume des possibles,
Forgeant leur voie en fils intrépides,
Le cœur battant au rythme d’un monde indicible.
Ils déplient les cartes d’une existence,
Où chaque îlot devient escale nouvelle,
Dans l’océan de l’engagement, à chaque clairvoyance,
L’âme du marin, aux étoiles, fidèle.
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Mais l’océan ne livre pas ses routes sans tribut,
Ses eaux bercent les passions, emportent les refus,
Là où la houle rencontre les vents disputés,
Se trouvent les tempêtes, les défis redoutés.
Or, c’est dans l’œil du cyclone que l’on voit le courage,
Chaque vague à franchir, un conflit, un mirage,
Les marins, de leur bravoure, tissent l’épopée,
Et dans l’adversité, leur volonté se forge, osée.
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Comme les amphores anciennes regorgent de vin mûr,
La sagesse de la mer est un trésor sûr,
En son sein cachent des gemmes d’épure,
Des leçons de vie, d’amour, belle orfèvrerie pure.
À chaque aurore, la promesse d’un nouveau départ,
Le jour se lève, espérance réchauffant le regard,
Et chaque crépuscule, témoigne d’un songe,
L’horizon, dans sa danse, de pourpre se ronge.
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Mais l’océan est plus que tempête ou bonace,
Il est miroir de nos âmes, reflet de notre audace,
Dans ses flots, les échos de nos joies, nos pleurs,
Le tempo de la vie, bat en son cœur.
Il nous apprend que chaque engagement, chaque choix,
Est un navire lancé en pleine voie,
Face aux éléments, sous le firmament grandiose,
La destination se dessine, et chaque homme ose.
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Les étoiles, dans leur orchestre céleste,
Comme un chœur indéfectible, guident notre quête,
Et sous leur lumière, nous décidons,
D’avancer, de grandir, sous l’océan-destin, nous plongeons.
Sur le papier de nos vies, l’encre s’écoule,
Histoires que le temps patiemment roule,
Les vagues, nos passages, la mer, notre âme,
Nous sommes d’un océan, les navigateurs infâmes.
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L’océan, dans sa clarté profonde, nous révèle:
Que chaque goutte d’eau compte, précieuse étincelle,
Nos actions, nos pensées, d’une étendue salée,
Ensemble, forgent le monde, richesse partagée.
Ainsi naufragés, explorateurs, poètes ou marchands,
Nous réalisons l’unité dans le vaste et blanc,
L’océan de l’engagement, sans cesse navigué,
A jamais nous lie, à ses mystères engagés.
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Et quand viendra la douce paix des eaux calmes,
Que l’on jettera l’ancre, au terme de nos psaumes,
Nous découvrirons, après tant de traversées,
Que c’est dans l’engagement viscéral que la vie est puisée.
Les récits de nos vies, telle une cartographie,
Laissent entrevoir la trame de l’humaine épopée,
Car c’est dans l’amplitude des marées,
Que se révèle l’âme des hommes, libre, indomptée.
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Ainsi, que ce poème soit un vaisseau,
Naviguant dans votre cœur, flottant sur les eaux,
Que dans chaque ligne vous trouviez un horizon,
Une invitation au voyage, à l’immense passion.
Tel l’océan de l’engagement, vaste et profond,
Notre existence se déploie, au-delà du plafond,
Dans les détails subtils, la beauté se cache,
Et la vie, tel un océan, en nos cœurs se love et se fâche.