back to top

Utilisation des poèmes : Tous les poèmes de unpoeme.fr sont libres de droits et 100% uniques "sauf catégorie poésie classique" .

Vous pouvez les utiliser pour vos projets, écoles, affichages, etc., en mentionnant simplement notre site.

⚠️ Les poèmes soumis par nos lecteurs qui souhaitent en limiter l'usage auront une mention spécifique à la fin. En l’absence de cette mention, considérez-les comme libres de droits pour votre usage personnel ou professionnel.

Profitez-en !

Partagez votre talent avec nous ! ✨ Envoyez vos poèmes et histoires via ou utilisez ce formulaire.
Tous les styles sont bienvenus, tant que vous évitez les sujets sensibles. À vos plumes !
Article précédent
Article suivant

Lœ Temple de L’Inconstance

Le poème ‘Lœ Temple de L’Inconstance’ de Jacques-Davy Duperron est une réflexion sur la nature volatile des sentiments amoureux. Écrit au cours du 16ᵉ siècle, Duperron utilise des métaphores puissantes pour illustrer l’éphémère et l’imprévisible, révélant ainsi la fragilité de l’amour à travers la construction d’un temple dédié à l’inconstance. Ce poème captivant nous invite à méditer sur la complexité de nos émotions et la beauté des relations humaines.
Je veux bâtir un temple à l’Inconstance. Tous amoureux y viendront adorer, Et de leurs yeux jour et nuit l’honorer, Ayant leur cœur touché de repentance. De plume molle en sera l’édifice, En l’air fondé sur les ailes du vent, L’autel de paille, où je viendrai souvent Offrir mon cœur par un feint sacrifice. Tout à l’entour je peindrai mainte image D’erreur, d’oubli et d’infidélité, De fol désir, d’espoir, de vanité, De fiction et de penser volage. Pour le sacrer, ma légère maîtresse Invoquera les ondes de la mer, Les vents, la lune, et nous fera nommer Moi le templier, et elle la prêtresse. Elle séant ainsi qu’une Sibylle Sur un trépied tout pur de vif argent Nous prédira ce qu’elle ira songeant D’une pensée inconstante et mobile. Elle écrira sur des feuilles légères Les vers qu’alors sa fureur chantera, Puis à son gré le vent emportera Deçà delà ses chansons mensongères. Elle enverra jusqu’au ciel la fumée Et les odeurs de mille faux serments : La Déité qu’adorent les amants De tels encens veut être parfumée. Et moi, gardant du saint temple la porte, Je chasserai tous ceux-là qui n’auront En lettre d’or engravé sur le front Le sacré nom de léger que je porte. De faux soupirs, de larmes infidèles J’y nourrirai le muable Protée Et le serpent qui de vent allaité Déçoit nos yeux de cent couleurs nouvelles. Fille de l’air, déesse secourable, De qui le corps est de plume couvert Fais que toujours ton temple soit ouvert À tout amant comme moi variable.
En conclusion, ‘Lœ Temple de L’Inconstance’ nous pousse à réfléchir sur notre propre quête de constance dans un monde en perpétuel changement. N’hésitez pas à plonger plus profondément dans l’univers fascinant de Duperron et à partager vos pensées sur ce poème significatif.

💖 Soutenez notre travail ! 💖

Si nos poèmes et histoires ont touché votre cœur et apporté un peu de lumière à votre journée, nous vous invitons à soutenir notre projet, chaque don, même modeste, nous aide à continuer à créer et partager ces moments de douceur, de réflexion et d'émotion avec vous.
Ensemble, nous pouvons faire grandir cet espace dédié à la poésie et aux histoires, pour qu’il reste accessible à tous.

Merci de tout cœur pour votre générosité et votre soutien précieux. 🌟

➡️ Faites un don ici

Laisser un commentaire

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici