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L’Oiseau et le Miroir

L'Oiseau et le Miroir

Dans le silence d'un matin d'été,
Où le soleil peint de l'or les blés,
Un oiseau chanta, coeur léger,
Son reflet cherchant à capturer.

Ce chant, doux murmure de l'aube naissante,
Traversait champs et forêts, écho dansant.
"L'âme," disait-il, "est une plume dans le vent,
Voyageuse éternelle en quête de l'instant."

Il vit alors dans l'eau, miroir éphémère,
Son image fidèle, frêle et solitaire.
"Qui suis-je?" se demanda-t-il en son être,
"Quelle est cette vie que je cherche à connaître?"

Il plongea dans les airs, ballet gracieux,
Chaque battement d'ailes, un vers silencieux,
Dans le miroir de l'eau, son histoire il lit,
Un poème vivant que la nature écrit.

À travers bois et vallées, l'oiseau voyage,
Découvrant la terre, ses couleurs, ses visages.
Chaque aurore une page, chaque crépuscule un cadre,
Des toiles infinies au pinceau de l'azur.

Et sous le voile de la nuit, sous la lune ronde,
L'oiseau, penseur solitaire, contemple le monde.
"La vie," se dit-il, "est un rêve éveillé,
Une étoffe tissée de moments partagés."

Mais vient un jour où le miroir se brise,
Où dans l'ombre d'un doute le soleil se grise.
"Où est ma place au sein de cette danse?
Suis-je l'architecte ou l'ombre de l'existence?"

Dans la quête de son reflet, une vérité trouve,
Que dans le coeur de la nuit, une lumière éclot.
Il n'est point besoin de miroir pour se connaître,
Car en chacun de nous, une lumière se reflète.

Les ailes déploient, vers l'horizon il s'envole,
Dans le ciel sans fin, son esprit s'affole.
"Je suis," réalise-t-il, "le peintre de ma vie,
Ma toile, l'univers; mon pinceau, l'envie."

L'oiseau, désormais sage, chante à la vie un hymne,
De ses voyages, de ses rires, de ses abîmes.
Un mélodie sur l'importance de la quête,
Sur le courage de l'amour, sur la beauté de la fête.

Laissons derrière nous les miroirs brisés,
Les reflets trompeurs, les images figées.
Tel l'oiseau dans le vent, soyons voyageurs,
Explorateurs de l'âme, bâtisseurs de bonheur.

Car la vie, cette étrange et belle aventure,
Demande à être vécue avec passion, c'est sûr.
Aucun miroir ne saurait contenir sa splendeur,
Elle est le poème que nous écrivons de tout coeur.

Et dans le silence d'un matin d'été,
Quand le soleil peint de l'or les blés,
Souvenons-nous de l'oiseau et de son miroir,
De la quête de soi, du début jusqu'au soir.

Chacun de nos battements d'ailes, un vers dans l'éther,
Chaque reflet dans l'eau, un rêve à découvrir.
Dans la poésie de la vie, trouvons notre lumière,
Et partageons-la, flambeau d'humanité à nourrir.

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