Lumière de l'Âme
Dans l’ombre qui caresse les rives du silence,
Parmi les échos d’un monde flottant et dense,
S’élève un souffle, le commencement d’une danse,
Où mots et rêves se mêlent en pure cadence.
Au cœur de l’aube naissante, une lueur s’éveille,
Pareille aux premiers frémissements d'un jour nouveau.
C’est la lumière intérieure qui sans pareille,
Illumine les chemins dortoirs de nos cerveaux.
Par-delà les vallées profondes de l'existence,
Où le doute et l'espoir en éternels amants,
Jouent sur la corde raide de notre balance,
Nous marchons, éclairés par nos âmes, flottant.
Au fil des heures, le soleil trace sa course,
Dans le grand ciel de nos ambitions infinies,
Chaque rayon réveille une force qui ressource,
Et dans chaque cœur sème une flamme inassouvie.
Sous le feuillage ouvert des grands chênes centenaires,
Nos secrets murmurés deviennent chants des fées,
Car dans la nature se cache le répertoire,
Des mots anciens, capables de cicatriser.
Ainsi, à l’ombre douce des nuits étoilées,
Nos âmes se déploient, vastes oiseaux de minuit,
Emportant loin les peines, et les rires éraillés,
Révélant d’un voile doux la lumière de l’esprit.
Lorsque l’orage gronde, lorsque la mer se déchaîne,
Quand la peur en nous tisse ses fils invisibles,
Il est une clarté, un phare qui enchaîne,
Nos cœurs battants aux rythmes de l’impossible.
Sur le pont de nos vies tissées de mille fils,
Chaque pas est un mot, chaque souffle une rime,
Dans le livre ouvert de nos jours indécis,
S'écrit une histoire, aux couleurs sublimes.
La nuit retombe, emportant avec elle le jour,
Mais la lumière persiste, fragile et tenace,
Dans l’océan infini de notre amour,
Elle brille, guide nos pas dans l’immense espace.
Lumière de l’âme, flambeau dans l'obscurité,
Tu es le souffle qui anime nos existences.
À travers la poésie, tu invites à chercher,
Non pas ce qui est, mais bien ce qu’on espère, en essence.
Et quand vient le temps, à l’aube de l’éternité,
De regarder en arrière le chemin parcouru,
La lumière intérieure, avec sa pureté,
Révèle la beauté de ce qui n’est plus perçu.
Mon âme voyageuse à travers les âges,
Tisse des rêves d’encre sur le parchemin du temps.
Dans ce poème sans fin, aux multiples visages,
Je découvre l’unité dans le cœur du néant.
La véritable lumière ne s’éteint jamais,
Elle danse dans les yeux de ceux qui osent voir,
Au-delà des ombres, au-delà des regrets,
L’éclat d’un monde à aimer, à espérer, à croire.
Ainsi se termine ce voyage immortel,
Où chaque mot gravé devient étoile dans la nuit.
La lumière de l’âme, éternelle sentinelle,
Veille sur nos espoirs, et jamais ne s'enfuit.
Que cette ode à la vie, tissée de lumière et d’ombre,
Inspire celui qui cherche un sens à son errance.
À travers les saisons, que le poète sombre,
Trouve dans l’amour, la force de la renaissance.